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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 08:23

 

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A un mois de la prise de fonction du Président de la République, le Peuple de gauche qui l'a élu est déjà déçu. Les mesures sociales annoncées et prises ne sont pas à la hauteur.

C'est le SMIC, surtout qui alimente les polémiques.Un coup de pouce de 6 euros, c'est ridicule. Ce n'est pas cela qui permettra de terminer les fins de mois! Ce n'est pas cela qui alimentera la croissance et surtout le peuple commence à grogner, en attendant, peut être des mouvements de grève.

On sait bien que les charges patronales sont lourdes et que moult entreprises sont fragiles. Mais tout de même....Elles devraient savoir que sans pouvoir d'achat, il n'y a pas croissance et sans croissance les licenciements explosent, la misère s'accroît et le spectre de la Grèce sa'avance à grands pas!

Le gouvernement en est conscient mais pour l'augmentation du pouvoir d'achat,que ne cherche-t-il d'autres solutions?

Déjà en 2007, Ségolène Royal n'avait prévu l'augmentation du SMIC à son programme que sur l'insistance de Laurent Fabius. Elle considérait que ce n'était pas la solution et voulait augmenter les bas et les moyens salaires.

Augmenter le SMIC, c'est remettre au niveau du SMIC les salaires de ceux qui étaient à peine plus élevés. Elle préconisait déjà la formation pour que les salariés soient plus efficaces et en contre partie l'augmentation des salaires, dans un savant donnant donnant dans la mesure où la collectivité publique finançait en partie la formation....

Aujourd'hui le problème reste entier. Une augmentation symbolique du SMIC pour dire vous voyez, la gauche et le droite ce n'est pas pareil...ne convainc pas....

Alors, au gouvernement on  devrait réfléchir à l'idée géniale de Ségolène Royal développée pendant sa campagne. Pourquoi ne pas bloquer le prix des 100 produits de nécessité courante?

Pourquoi ne pas développer là ou c'est possible la vente directe de la fourche à la fourchette pour à la fois augmenter le pouvoir d'achat des ménages et des petits agriculteurs qui ne parviennent pas à vivre correctement?

Oui POURQUOI NE PAS FAIRE CELA...

Mais l' augmentation du pouvoir d'achat n'est pas le seul sujet de déception...Il y a aussi tous ces plans sociaux mis sous le boisseau par Sarkozy qui reviennent en masse et pour lesquels il semblerait que Arnaud Montebourg n'ait guère de solutions.

La suppression d'emplois par l'entreprise Peugeot prévisible pour l'automne fait monter la pression et le ministre ne parvient pas à connaître les intentions de la direction de cette entreprise, ce qui irrite les syndicats...

POUR SORTIR DE LA CRISE LES ENTREPRISES DOIVENT COOPERER!

Bref  la gauche se trouve face à la réalité. Une réalité pire que prévue, car Sarkozy a beaucoup menti, comme à son habitude. Pour tenter de garder le pouvoir, la droite a ouvert les vannes et chaque jour un ministère découvre que les dépenses UMPISTES ont explosé,augmentant d'autant la dette, les ministres sortant ne laissant que des miettes. 10 Milliards supplémentaires à trouver et ce n'est pas rien!!Bravo les dégâts...

S'ajoute à cela une augmentation endémique du chômage qui résulte en droite ligne de la mise en sommeil des plans sociaux par Sarkozy.

On savait que ce serait difficile. Le Président de la République et le Premier Ministre ont pris les problèmes à bras le corps. Mais ils sont obligatoirement limités par les contraintes européennes nce qui arrangepas les choses. Si François Hollande a réussi à faire bouger  Merkel et à lier croissance et pacte de stabilité, il n'en demeure pas poins qu'une fois signé, notre budget et toutes nos dépenses seront contrôlés. L'Europe est libérale ce qui rendra extrèmement difficile l'application par François Hollande de son programme.

Le Premir Ministre s'est dit satisfait des résultats accomplis et n'a pas tort.

 

 

Jean-Marc Ayrault (Michel Euler/AP/SIPA)

Jean-Marc Ayrault (Michel Euler/AP/SIPA)
SUR LE MÊME SUJET

Jean-Marc Ayrault se veut optimiste après le sommet européen qui s'est dénoué à Bruxelles dans la nuit du 28 au 29 juin. Le Premier ministre a estimé vendredi 29 juin que "les lignes ont vraiment bougé" au niveau européen, et que le sommet de la zone euro qui s'est achevé au petit matin avait atteint ses objectifs.

"L'objectif était d'arriver à un double accord, un sur la croissance et un autre pour préserver les Etats de la spéculation des marchés financiers", a ajouté le chef du gouvernement. Pour lui, "l'union bancaire est en marche, les dispositions vont être annoncées dans le détail mais je pense que si les choses ont tant bougé (...) c'est parce qu'il s'est passé quelque chose en France c'est l'élection présidentielle".

Sans l'alternance en France, "nous n'aurions jamais obtenu ce plan d'investissement et autant d'avancées, que d'autres pays souhaitaient, sur le plan des mécanismes financiers et de l'union bancaire", a-t-il dit.

Les dirigeants de la zone euro ont conclu un accord surprise dans la nuit de jeudi à vendredi pour tenter d'aider l'Italie et l'Espagne à calmer les marchés, et injecter 120 milliards d'euros pour relancer l'économie européenne.

Ces mesures de stabilisation financière se heurtaient jusqu'ici à l'opposition de plusieurs pays, en particulier l'Allemagne

 MAIS NI JEAN MARC AYRAULT, NI FRANCOIS HOLLANDE NE NOUS  EXPLIQUENT LES IMPLICATIONS DU PACTE DE STABILITE.

 

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Paris dans le viseur de Bruxelles

La nouvelle majorité parlementaire française est déjà dans le viseur de la Commission européenne. Le 30 mai dernier, elle publiait ses nouvelles recommandations et mettait sérieusement en garde le gouvernement Ayrault.

Elle lui demandait d’assurer avant tout la viabilité du système de retraite, de limiter les évolutions du salaire minimum, de lutter contre la segmentation du marché de l’emploi, ou encore de déplacer la pression fiscale du travail vers d’autres formes de fiscalité.

Pierre Moscovici a jugé ces recommandations trop « libérales ». Il s’est cependant engagé à respecter le retour à l’équilibre des finances publiques. Mais, au-delà des résultats, le ministre de l’Economie et des Finances pourrait bientôt être contraint au niveau même des moyens qu’il entend mettre en œuvre pour y parvenir. En effet, avec le nouveau règlement, il devra soumettre son budget dans le détail à la Commission européenne.

Un règlement plus contraignant déjà prévu

Pour l’instant, quand le gouvernement élabore son budget national, il doit envoyer à Bruxelles une simple déclaration d’intention : le programme de stabilité (remis en avril de chaque année) suffit pour que la Commission fasse ses recommandations.

A la rentrée, Matignon devra se faire bien plus précis, et envoyer les textes budgétaires eux-mêmes, le projet de loi de finances rédigé, complet.

C’est ce que prévoit le règlement européen en cours d’approbation, qui fait partie du « Two Pack », publié par la Commission européenne le 23 novembre 2011. Son doux nom :

« Règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les Etats membres de la zone euro. »

Bruxelles aura un œil sur chaque réforme française

Le texte a été validé par l’ensemble des eurodéputés – libéraux, écologistes et socialistes – le 13 juin dernier. Il pourrait encore subir quelques modifications. Mais, dans l’ensemble, il prévoit, entre autres, que les Etats remettent à la Commission, en plus de leur programme de stabilité et leur plan de réforme, un plan budgétaire à moyen terme (le projet de loi de finances de chaque pays).

Si la Commission estime que ce plan présente un « manquement particulièrement grave », elle pourra en demander la révision dans un délai de quinze jours. La Commission pourra ou devra – cela fait partie des divergences de taille qui doivent encore être tranchées – également adopter un avis.

Concrètement, lorsqu’un Etat envisage une réforme économique majeure (retraite ou fiscalité par exemple), il transmet aujourd’hui son évaluation budgétaire à la Commission européenne via leur programme de stabilité.

Avec ce nouveau règlement, les institutions européennes pourront examiner précisément le coût de la réforme telle que chiffrée dans le projet de loi de finances.

Sanctions à la clé

A ce titre, Bruxelles aura l’œil sur toutes les dépenses – qu’elles soient de fonctionnement ou d’investissement – ainsi que les recettes de l’Etat. Son objectif : veiller à ce que les budgets nationaux ne contrarient pas les prévisions de retour à l’équilibre des finances publiques et la recherche d’une meilleure compétitivité pour les entreprises.

Cet examen des projets de loi de finances permettra un contrôle de l’opportunité de chaque mesure budgétaire.

LA FRANCE EN POSITION INCONFORTABLE

Alors que le Conseil et le Parlement européen penchent largement à droite, le gouvernement français ne peut valablement continuer à prôner un renforcement des pouvoirs de contrôle de le Commission tout en refusant d’en suivre les recommandations.

Ce grand écart est d’autant plus difficile à tenir qu’il revient désormais à la François Hollande, en tant que membre du Conseil européen, de participer à l’approbation de ce nouveau règlement qui permettra à la Commission de mettre son nez jusque dans les projets de loi de finances.

S’il n’est pas prévu que l’Etat ne soit juridiquement tenu de suivre les conclusions de la Commission, on aperçoit néanmoins déjà le poids politique que feront peser ces recommandations sur la construction du budget.

En effet, si aucune sanction n’est spécifiquement envisagée par le nouveau règlement en cas de non suivi de l’avis de la Commission, le caractère contraignant des recommandations européennes doit s’apprécier au regard de l’ensemble de l’arsenal juridique qui encadre les budgets nationaux.

Car la France fait l’objet d’une surveillance renforcée depuis plus de dix ans du fait de son déficit excessif et, récemment, de son déséquilibre macroéconomique. Dans ce cadre, le pays peut se voir adresser des sanctions, s’il ne réduit pas – ou pas assez – son déficit.

La France risquerait donc de lourdes sanctions financières si l’Union estimait que les réformes socialistes contrariaient le retour à une gestion saine des finances publiques.

Le tout récent plan de réforme remis par Herman Van Rompuy est sans appel :

« Les politiques nationales ne sauraient être décidées isolément […] ; elles doivent donc tenir pleinement compte du fait qu’elles s’inscrivent dans une union monétaire. 

 

On comprend la déception des Français! Mais on ne ravaudera pas les trous en cinq petites minutes. Il faut un peu de patience et beaucoup de vigilance...Il faut être capable de trouver des solutions pour boucher les trous ...et reconstruire la France en créant la croissance.

Comme le dit Ségolène Royal, il faut de l'innovation, et un euro dépensé doit être un euro utile.

 

Le gouvernement devra se livrer à une véritable alchimie. Se poser, à chaque dépense la question: Est-ce utile? Est-ce efficace....Et supprimer toute dépense qui ne rentre pas dans ces critères. Ce qui implique la surveillance et l'évaluation des dépenses pour pouvoir rectifier et éviter tout dérapage.

C'est donc à un travail de dentelière qu'il devra se livrer afin de ne laisser filer aucune maille.

C'est dire si les Français devront se montrer patients et ils ne le seront que s'il y a rapidement des résultats tangibles. Arnaud Montebourg a une lourde charge sur les épaules. Il devrait consulter Ségolène Royal qui a pour elle l'expérience pour avoir testé sa politique dans sa région.

 

 

 

 

 

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commentaires

P
Bien avant que F.Hollande ne soit élu aux primaires, je pariais fort sur la mollesse, l'incapacité de ce candidat à pouvoir combattre le plan d'austérité des Merkozy et compagnie néo libéraux<br /> financiers banquier et spéculateurs patentés qui attendaient F.Hollande au virage pour mettre en place cette politique, ce Pacte Austéritaire Budgétaire, accompagné du MES de Sarkozy/merkel qui<br /> emprisonnera pour dix ans, les peuples de la zons euro dans une austérité, qui n'aura de précédent que la seconde guerre mondiale mondiale pour
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