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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 15:48

350x224-cz5t-1.jpgMais où va donc François HOLLANDE? Revenus d'un voyage de travail au Viet Nam et aux Indes, Ségolène ROYAL a demandé de mettre fin à la cacophonie.

Aujourd'hui, ce n'est plus la cacophonie, mais bien pire. L'obscurité totale sur le candidat issu des primaires.

Est il socialiste? Est il centriste? mais alors que fait il au PS?

Est il simplement un libéral assis le cul entre deux chaises, indécis sur son positionnement, prêt à accueillir n'importe qui si il vote pour lui au second tour, même en dehors de tout lien  idéologique, prêt à faire n'importe quoi, pour réunir le blanc et le noir, le tout et son contraire, semant le trouble pour  créer un consensus impossible entre ceux qui sont pour le nucléaire et ceux qui ne le sont pas, ceux qui sont socialistes et ceux qui sont centristes.

Méli mélo pour faire accroire à chacun qu'il est de son côté.

Je suis consternée de constater qu'il veut gouverner la France comme il a conduit le PS à sa petite mort...en faisant des promesses à chacun, des promesses contradictoires et intenables parce que contradictoires, qu'il balayait ensuite d'un coup de plumeau, n'en faisant finalement qu' à sa tête.

Au fur et à mesure qu'il dévoile ses intentions, c'est l'incohérence d'un programme qui n'existe pas qui saute aux yeux.

LE NUCLEAIRE ET LA CROISSANCE VERTE D' ABORD..

En échange de ses voix, il s'engage envers Ségolène ROYAL à mettre en place la mutation écologique de l'économie. Las le projet qu'il dévoile dans une interview au monde en est bien loin! Voulant ménager la chèvre et le choux il présente un projet financièrement irréalisable et totalement incohérent.

Sous le titre REUSSIR LA TRANSITION ENERGETIQUE, HOLLANDE DEVOILE SES PROPOSITIONS:

Le rôle de la politique, ce n'est pas de faire peur pour ne rien changer, c'est de changer pour vaincre la peur. Ce n'est pas de prolonger le passé, c'est d'engager le futur.

Après le drame de Fukushima, tandis que les réserves de pétrole s'amenuisent et que nous avons l'obligation écologique de réduire nos consommations de CO2, la France doit réussir la transition énergétique. Avec lucidité et volonté. Il s'agit de sortir progressivement du tout-pétrole pour les transports et du tout nucléaire pour

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Je veux préparer cette transition autour de quatre principes: l'indépendance, la sécurité, l'emploi et le pouvoir d'achat. Elle n'est pas seulement une nécessité pour le développement durable ou une protection par rapport aux risques. C'est surtout, si nous savons la saisir, une opportunité économique.

Mon premier objectif est donc la diversification de nos sources d'énergie. Depuis le choc pétrolier en 1973, la France a installé un important parc électronucléaire. Nous connaissons les atouts de cette technologie, l'excellence de notre industrie, le potentiel qu'elle représente et le devoir faire des salariés de ce secteur. Mais ce modèle doit désormais se moderniser et s'adapter. Les centrales lancées à la fin des années 1970 seront en fin de vie dans les quinze prochaines années. Des investissements importants devront y être consacrés pour éventuellement les prolonger, sachant que les exigences en matière de sécurité en élèveront le coût, sans oublier la question lancinante du stockage des déchets.

Parallèlement, si nous ne faisons rien, notre retard en matière d'énergies renouvelables s'accentuera, d'autant que la politique chaotique du gouvernement depuis cinq ans a encore aggravé notre écart de performance avec nos pays voisins, notamment l'Allemagne (230 000 emplois contre 40 000 en France). Et les difficultés d'Areva, provoquées par un affaiblissement financier, voire un démantèlement organisé par le pouvoir, ont nui à l'investissement dans les énergies nouvelles.

C'est pourquoi je porte, à l'occasion de l'élection présidentielle, un scénario volontariste et pragmatique. Il consiste à réduire à l'horizon 2025 la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% et de faire monter celle des énergies renouvelables, tout en maîtrisant notre consommation.

Cette mutation prendra du temps – trois quinquennats – et supposera des étapes d'évaluation en fonction des progrès de la science et des prix relatifs de chaque source d'énergie. L'industrie nucléaire, loin d'être affaiblie, sera à plusieurs titres sollicitée, et donc renforcée. Elle aura à intervenir sur les centrales les plus anciennes, à être exemplaire en matière de démantèlement et à poursuivre les recherches sur les énergies de demain, tout en garantissant la sécurité absolue de chaque site de production.

Pour le prochain quinquennat, je prends quatre engagements en cohérence avec cette perspective: la plus ancienne de nos centrales – Fessenheim – sera arrêtée; le chantier de Flamanville – avec le nouveau réacteur EPR – sera conduit à son terme; le système de retraitement des déchets et la filière qui l'accompagne seront préservés; aucune autre centrale ne sera lancée durant ce mandat.

Par ailleurs, j'engagerai une politique cohérente de montée du renouvelable: solaire, éolien terrestre et maritime, biomasse… Des incitations fiscales pour la consommation comme pour la production contribueront au développement d'une industrie innovante et créatrice d'emplois, dont le CEA et Areva seront les fers de lance.

Mon second objectif est de promouvoir une société de sobriété énergétique.

La priorité sera d'agir sur le bâti, qui absorbe près de 40% de la consommation d'énergie. La rénovation thermique aura, en outre, l'avantage de préserver le pouvoir d'achat des Français et d' offrir un gisement d'emplois considérable: plus de 150 000 d'ici à 2020. Là encore, des actions importantes sont à mener pour améliorer notre efficacité énergétique: généralisation des appareils de faible consommation, diminution des pertes en ligne, stockage de l'électricité.

Quant au prix de l'énergie, la vérité oblige à dire que, quel que soit le scénario autour de la part du nucléaire, il aura tendance à s'élever en raison du renchérissement des énergies fossiles et de l'ampleur des investissements à  engager sur les centrales comme sur les énergies renouvelables.

C'est pourquoi je propose des mesures de protection des consommateurs avec un tarif de base pour l'essentiel et un tarif progressif pour le confort. De même, la maîtrise de la facture énergétique est indispensable à la préservation de la compétitivité de nos entreprises.
Réussir cette transition est donc un impératif économique, social et écologique. Elle suppose l'affirmation d'une politique industrielle et la préservation d'un pôle public de l'énergie, aujourd'hui malmené.

C'est le choix de l' avenir et celui de la responsabilité. Il évite un statu quo forcément dépassé et une sortie irréaliste du nucléaire. Il appelle, aussi, une conception élevée de la démocratie. C'est pourquoi j'ouvrirai, au lendemain de l'élection présidentielle, si les Français m'accordent leur confiance, un grand débat sur l'énergie en France associant largement les acteurs et les citoyens, dont le Parlement fixera la conclusion par le vote d'une loi de programmation de la transition énergétique.

Ce débat mérite mieux que la caricature, l'outrance, l'aveuglement, voire le mensonge. Je suis convaincu que les Français se rassembleront davantage sur cette stratégie équilibrée, ambitieuse et protectrice que sur la défense de schémas périmés ou incantatoires.

Préparer l' avenir, c'est l'enjeu de l'élection présidentielle."

Bien loin de "sortir du nucléaire," François HOLLANDE prévoit des investissements importants pour le prolonger,sachant que la sécurité en augmentera le coup, ce qui est un comble! On croirait entendre Nicolas Sarkozy! En même temps, il s'engage à diversifier les sources d'énergie en investissant dans les énergies renouvelables. Tout cela a un coût exorbitant. Donc il faut choisir. Car on ne pourra pas à la fois continuer dans le nucléaire, même si on ne peut en sortir en cinq minutes, et faire les efforts nécessaires pour la recherche et l'investissement dans l'énergie renouvelable, avec la dette colossale de la FRANCE.

 L'industrie nucléaire, dit il, loin d'être affaiblie,sera à plusieurs titres sollicitée, donc renforcée.

Il faut choisir, et comme d'habitude HOLLANDE s'avère incapable de la faire. Il veut faire plaisir à EELEV et à ses amis pro-nucléaires. Il veut faire baisser la part du nucléaire tout en le renforçant. 

Selon son habitude, entre la chèvre et le choux il ne choisit pas et on comprend la déception et la détermination d'EVA JOLY.

Quant à Ségolène ROYAL elle reste sur ses positions en poursuivant son oeuvre dans la région Poitou-Charente et en tentant de déplacer le débat sur le plan régional et celui de la coopération internationale surtout en direction des pays émergents., ce qui est susceptible de faire avancer les choses mais ne suffira pas.

Je crains qu'on ne se retrouve pas dans les hésitations et les synthèses impossibles de François HOLLANDE qui sur certains points, en particulier la poursuitre du nucléaire se trouve très proche de Sarkozy.

Il se complaît dans le brouillard, mais le brouillard, les Français aspirent à y sortir et ils ne s'en conteront peutêtre pas. Hollande serait il en train de mettre en place la machine à perdre.

On pourrait le penser car à peine refermé le dossier du nucléaire par une alliance bancale, il ouvre celui des alliances et lance un appel à François BAYROU, avant même m'ouverture de la campagne, se disant même prêt à le prendre dans son gouvernement, s'il invite à voter pour lui au second tour. 

OUVERTURE A DROITE

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Le candidat socialiste considère que le président du MoDem fera partie de la majorité présidentielle s'il appelle à voter en sa faveur dans l'entre-deux-tours. Une position qui ne fait pas l'unanimité à gauche.

François Bayrou l'a promis : en 2012, s'il n'est pas qualifié au second tour, il se prononcera clairement pour l'un ou l'autre des candidats encore en lice. Histoire de ne pas reproduire la période de flottement de l'entre-deux-tours de 2007, lorsque le président du MoDem avait attendu trois jours avant d'annoncer finalement qu'il ne donnerait pas de consigne de vote. Façon aussi pour François Bayrou, ministre de l'Education entre 1993 et 1997, de s'inscrire dans la perspective d'une alliance qui lui permettrait de renouer avec une expérience gouvernementale...

Côté socialiste, François Hollande a été très clair, lundi matin, au micro de RMC. «Je n'écarterai personne mais à la condition que les formations politiques ou les dirigeants politiques aient appelé à voter pour moi au second tour. Si François Bayrou fait un choix, nous verrons lequel, au second tour, il sera dans la majorité présidentielle qui se sera constituée autour du vainqueur. (…) Tous ceux qui ont contribué au changement peuvent gouverner le pays dans le cadre du projet que j'ai présenté», a-t-il assuré, tout en demandant à François Bayou de sortir de «l'ambiguïté» vis-à-vis d'une éventuelle alliance avec la gauche.

«Il est dans une autre logique», selon Emmanuelli

François Bayrou ministre de François Hollande ? Rien n'est fait. D'abord parce que le président du MoDem, qui a vu son espace réduit par le positionnement social-démocrate du candidat socialiste, ne retient pas ses coups contre le député de Corrèze et son programme "insoutenable". «On ne créera pas 60.000 à 70.000 postes d'enseignants, on ne fera pas une allocation générale d'autonomie pour les étudiants, on ne reviendra pas à la retraite à 60 ans», a-t-il martelé jeudi soir sur TF1. Avant d'accuser les socialistes et les écologistes de brader la place de la France à l'ONU, en prévoyant dans leur accord commun la suppression du droit de véto.

De quoi crisper encore un peu plus les nombreux socialistes qui ne veulent pas d'une alliance avec le centre. La question divise profondément le PS depuis 2007. Si François Hollande a posé la question d'un rapprochement avec le MoDem dès les municipales de 2008, Martine Aubry s'est fait élire à la tête du parti en faisant du rassemblement de la gauche sa priorité. Et les responsables de la gauche du parti, comme Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon, n'ont jamais caché leur scepticisme sur une alliance jugée «contre-nature». «Sur le domaine social, je ne l'ai jamais vu avec nous. Il est dans une autre logique», expliquait la semaine dernière Henri Emmanuelli.

L'appel du pied de François Hollande risque aussi de heurter les partenaires des socialistes à gauche. A commencer par les écologistes, incontournables, qui, suite à des désaccords sur le nucléaire, n'ont pas encore confirmé leur participation à un gouvernement de coalition en cas de victoire de François Hollande. La perspective d'une cohabitation avec François Bayrou ne devrait rien arranger. Car à la différence de Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot, patronne d' Europe Ecologie-Les Verts, a toujours refusé une alliance avec le MoDem. «Pas question d'échanger le PCF contre le MoDem», disait elle au Figaro en 2009. «Si le MoDem défend la libéralisation des services publics, ça n'est pas compatible avec une politique écologiste».

Même raisonnement du côté de la gauche radicale. «Sur les retraites, la règle d'or, la dette... nous disons l'exact contraire de François Bayrou», a résumé  surParismatch.fr François Delapierre, bras droit de Jean-Luc Mélenchon, pour qui un gouvernement dans lequel cohabiteraient le Front de gauche et le MoDem «ne pourrait qu'exploser à la moindre difficulté». Et de prévenir François Hollande : «Entre Bayrou et nous, il faudra choisir»…

A force de concilier l'inconciliable, François HOLLANDE, avec une maladresse insigne et une extrême inexpérience est en train de mettre en place la machine à perdre. Et comme, sous ses allures débonnaires et son affabilité qui lui permet de faire croire à chacun qu'il retiendra ses idées, il est extrêmement entêté et n'en fait qu'à sa tête, on peut légitimement s'inquiéter de ce comportement.

Il oublie la règle primordiale: La gauche n'a jamais gagné sans rassembler son camp.....Or alors qu'il refuse des débats au Front de Gauche, qu'il fait manger son chapeau à EELEV, il ouvre la porte à BAYRON, sans aucune exigence programmatique, lui demandant simplement de faire voter pour lui.

François Hollande ne réunira pas la gauche dans de telles conditions et risque de faire perdre les socialistes.

Il tente des alliances d'appareils, là où Ségolène ROYAL faisait appel aux citoyens.

Ce faisant il prend une lourde responsabilité, celle très tentante de nous faire voter pour le front de gauche et Mélenchon qui est un honnête homme, formidable orateur, mais aussi un homme de fidélité à ses idées, un homme en qui on peut avoir confiance, alors qu'avec François Hollande c'est le vraiment n'importe quoi, la manipulation, le loto. Il faut vraiment avoir envie de virer Sarkozy pour contraint et forcé risquer un bulletin Hollande dans l'urne.

Alors, Monsieur Hollande, un peu de lucidité. Modifiez votre comportement! Rassemblez la gauche avec un programme de gauche. Après, au deuxième tour, on verra. LE RASSEMBLEMENT A GAUCHE D' ABORD POUR BPUTER SARKOZY HORS DU POUVOIR.

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