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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 09:21

  Il ne faut jamais enterrer Ségolène Royal. Quels que soient les coups qu'elle prend, les humiliations qu'on lui fait subir, elle renaît toujours de ses cendres. Femme forte, Femme Debout animée par la passion de la politique, dotée d'un instinct à toute épreuve elle est une personnalité d'une qualité exceptionnelle qui compte sur la scène politique française et étrangère.

 

On l'adore ou on la hait. Mais son absence étonne et son talent, ses idées nous manquent. S'en priver, dans une période de crise extrêmement difficile à résoudre serait une grave erreur que, soyons en certains François Hollande ne commettra pas.

 

Donc Ségolène Royal a un avenir et personne ne pourra s'en plaindre. Une entrée au gouvernement semble improbable sauf à prendre le risque d'une guerre de tranchée avec la vipère de l'Elysée qui ferme actuellement sa gueule mais n'en continue pas moins à exercer des pressions sur les membres du gouvernement et du parti socialiste dixit Le Point.Pas sûr d'ailleurs qu'elle le souhaite.

 

Ségolène Royal semble actuellement se concentrer sur sa région et la politique étrangère, mettant en avant sa fonction de Vice Présidente de l'Internationale Socialiste et son carnet d'adresses à l'étranger.C'est d'ailleurs à ce titre qu'elle a accepté d'intervenir au congrès du parti socialiste, refusant de rentrer dans le jeu des magouilles politiciennes qui se traduit par des bagarres éléphantesques pour avoir le plus de postes possibles, des bagarres de courants qui nuisent considérablement à ce parti d'élus ambitieux et plus attirés par leur intérêt individuel que par l'intérêt général...Des gens qui oublient comme le dit si bien Ségolène Royal que la politique c'est servir et non pas se servir.

 

Et c'est sur l'Europe, qu'elle centre son discours à Toulouse.

 

 

Vidéo intéressante de France Info: " Pendant une dizaine de minutes, Harlem Désir fut la vedette du congrès.Mais son heure de gloire n'a pas duré longtemps. Tous les regards se sont très vite tournés vers Ségolène Royal, absente des journées d'été de La Rochelle. Aujourd'hui elle est bien décidée de revenir sur le devant de la scène, à commencer par le Congrès du Parti Socialiste.Ert elle n'est pas revenur pour rien.

 

" Il est temps de passer aux actes." Passer aux actes: un message clair qu'elle envoie à François Hollande, lui qui déclarait n'avoir qu'un ennemi, le monde de la finance.

 

Oui, nous avions promis de prohiber les bonus individuels. Alors, passons à l'action.

 

Oui, nous nous sommes engagés à interdire les paradis fiscaux et là aussi, transformons nos engagements en actes.

 

Alors qu'à la tribune, Ségolène Royal se rappelle au bon souvenir des socialistes, Martine Aubry fait son entrée, mais ces deux là ne se croiseront pas

 

Il faut dire qu'aujourd'hui Ségolène Royal déclare à  qui veulent l'entendre qu'elle veut occuper une place de premier plan, une perspective qui n'enchante pas franchement  certains éléphants.

 

Question posée à Claude Bartelone...Ségolène Royal revendique sa place.

 

Bartelone: Et bien écoutez, qu'elle cherche, qu'elle cherche.

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Quelle hypocrisie! Qui ne se rappelle Bartelone pr&sentant sa candidature au perchoir,la main sur le coeur à condition que Ségolène Royal ne soit pas candidate.

 

Qui ne se rappelle les larmes de crocodile versées par le même Bartelone après l'échec de Ségolène Royal organisé minutieusement par les socialistes.

 

Mais ce n'est pas tout. Ceux qui ont regardé la vidéo du discours de Ségolène Royal au Congrès de Toulouse ont pu constater la faiblesse des applaudissements des éléphants et la gueule que faisait Fabius.

 

J' ai beau être âgée. J'ai de la mémoire et ce lamentable spectacle de dirigeants socialistes, de ministres tentant d'enfoncer une des leur m'a rappelé ce magnifique meeting de Villepinte au cours duquel Ségolène Royal avait lancé son formidable programme présidentiel. Les médiaunanimes avaient alors relevé les réticences des éléphants, un Fabius qui n'applaudissait que mollement et qui là aussi faisait la gueule...On ne les changera pas et c'est un drame pour l'image du Parti Socialiste qui devient un repoussoir.

 

France Info a raison de conclure son reportage en disant" décidément, rien n'est simple au Parti Socialiste.

 

 

Revenue sur le devant de la scène cette grande dame de la politique, après avoir accordé une interview au journal Le Monde a eu un entretien informel avec les journalistes de l'hebdomadaire " Le Point.


Elle opère un retour en douceur sur la scène politique, après sa convalescence estivale.


Elle se permet tout de même de féliciter le président pour la première phase du quinquennat, qualifiée d'"opération réussie". Elle se permet surtout dans Le Monde de lui réclamer de "passer à une nouvelle phase" : "celle des réformes de structure promises dans le programme présidentiel : réforme du système financier, réforme fiscale, révolution écologique, avenir de la jeunesse". "En un mot, après l'opération-vérité, passons au rêve français !"

 

Au Congrès de Toulouse Ségolène ROYAL prononce un grand discours et reprend les grandes idées qu'elles avait pour la première fois esquissées lors du meeting de REZE. Elle trace le chemin difficile que les socialistes doivent parcourir notamment pour faire avancer l'Europe, vers l'objectif qu'elle définit: "Les Etats Unis d'Europe."

 


"Lorsqu'elle  achève son discours, elle répond aux journalistes au pied de la scène,écrit Le Point. Et c'est là qu'elle se libère, car elle a une idée bien arrêtée sur la manière dont le gouvernement peut se sortir de cette mauvaise passe. "Il faut de la méthode, estime-t-elle. Il faut avancer pas à pas, sans ralentir le rythme." Elle se veut confiante - "On sort d'une période de rodage pour entrer dans un rythme de croisière" -, mais réclame de la pédagogie. "Les Français doivent comprendre le sens des efforts qui leur sont demandés, en expliquant les raisons des sacrifices", juge Royal, qui estime qu'il faut donner matière à "envisager la sortie du tunnel". Car, interrogée sur la mauvaise cote de popularité du couple exécutif, elle consent : "Il faut la redresser, cette cote !"

 

ET POUR REDRESSER CETTE COTE LA FRANCE A BESOIN DE SA GRANDE VOIX QUI PORTE.


Ségolène Royal, qui n'est pas "sortie de la politique", confie dans l'hebdomadaire Le Point paru jeudi avoir un "constat tacite" avec François Hollande pour qu'elle rentre "à un moment" dans le "dispositif". (c) Afp

Ségolène Royal, donc, qui n'est pas "sortie de la politique", confie dans l'hebdomadaire Le Point paru jeudi avoir un "constat tacite" avec François Hollande pour qu'elle rentre "à un moment" dans le "dispositif". (c) Afp

"Je ne suis pas sortie de la politique. Il faut trouver quelque chose qui me convienne à moi et qui lui convienne à lui. On va voir comment cela se dénoue", explique la présidente PS de la région Poitou-Charentes.

Si une entrée au gouvernement paraît peu probable -"François ne va pas remanier maintenant"- , une "mission" à l'étranger est envisageable. "Il faut trouver la bonne solution sans précipitation. Il y a un constat tacite entre François et moi: à un moment, il faudra que je rentre dans le dispositif", indique-t-elle.


"Le fait que, malgré mon poids politique, je ne sois pas dans le dispositif intrigue les gens. Pour le dispositif global, ce serait bien que j'y sois", insiste l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007.


Concernant ses relations avec M. Hollande et sa compagne, Valérie Trierweiler, Mme Royal estime qu'"on ne sait pas quels seront les effets de cette affaire sur les Français". "A un moment, ils peuvent en avoir marre de nous trois, et donc de moi aussi", ajoute Mme Royal, inquiète de "perdre son patrimoine politique". "Pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas de mes idées politiques", déplore-t-elle.


Elle revient aussi sur le pataquès créé par sa rencontre impromptue avec M. Hollande en septembre en marge du sommet de l'ONU à New York, quand le chef de l'Etat avait tourné les talons pour ne pas la croiser devant des journalistes.


"Ce n'est pas François qui a pris l'initiative de tourner les talons, ce sont ses conseillers qui lui ont dit de faire demi-tour. Ils sont à cran. Ils sont sous pression. Il y a des pressions d'elle (Mme Trierweiler, ndlr) sur l'entourage", fustige Mme Royal.


L'ex-candidate à l'Elysée dit aussi "refuser le tourbillon de la politique politicienne". "Le congrès (du PS à Toulouse), je m'en fiche. C'est une compétition de muscles. L'objectif pour chaque dirigeant est de placer les siens", décrit Mme Royal, qui avait tenté de prendre le contrôle du parti en 2008.

"Je ne mettrai pas le doigt dans l'engrenage d'une nouvelle bataille de courants", prévient Mme Royal. "Je surveille, je garde un oeil, mais je ne veux plus faire cela."

 

Ségolène Royal revient sur la scène politique avec prudence mais détermination...loin des magouilles politicienne avec la ferme intention de diffuser ses idées et de refuser la peopeolisation où la presse essaie de la cantonner.

 

Après Toulouse,elle sera à Rome Dimanche et Lundi où elle est invitée au colloque « Femme, Economie, Pouvoir » organisé par la Fondation Marisa Bellisario.

 

Vice Présidente de l'internationale socialiste, Présidente de l'association mondiale des régions francophones, son aura n'a pas faibli à l'international où elle est respectée et dispose d'une influence non négligeable.

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