26 juin 2014
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Ségolène Royal" Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis."Souvent répétée pendant la campagne présidentielle de 2007, cette phrase caractérise parfaitement l'action qu' a toujours menée Ségolène Royal en Poitou Charente....et l'action qu'elle mêne aujourd'hui au sein du gouvernement.
A peine arrivée elle a affirmé vouloir remettre à plat l'écotaxe. Voilà qui est fait...L'écotaxe change de nom tout simplement parce que Ségolène Royal ne veut pas d'éconologie punitive et a affirmé haut et fort qu'il ne s'agissait pas d'une taxe écologique mais d'un taxe, donc d'un impôt.
Une taxe donc, qui sera perçue sur les itinéraires de grande circulation par les camions soit 4000 kilomètres. Taxe qui épargne pratiquement la Bretagne comme s'y était engagée la Ministre mais qui est d'un rapport moindre que l'ex écotaxe.
Mais on ne s'en arrête pas là puisque Ségolène Royal négocie la prolongation des concessions des autoroutes contre une importante prise en charge des infrastructures routières...De son côté Michel Sapin veut récupérer sur les péages le manque à gagner.
Voilà donc qui est fait et bien fait.Comme l'a déclaré la Ministre " je vrois beaucoup à la politique par la preuve..."
Christian Barbier salue la performance de la Ministre dans une chronique publiée dans l'Express, sous le titre " BIEN JOUE SEGOLENE ROYAL".
"Ségolène Royal, elle avait promis de de sortir le Gouvernement de l'impasse écotaxe. C'est fait, c'est fait politiquement, même si ce n'est pas tout à fait fini techniquement.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les Ministres les plus politiques, les plus roués comme Royal, Montebourg arrivent à débobiner les dossiers comme Alsthom ou Ecotaxe. Toujours de la même manière. C'est un succès politique, en apparence. Quand on plonge en profondeur, bien entendu, ça reste très compliqué et jamais tout à fait gagné.
Pour Ecotaxe, pour Ecomouve, Ségolène Royal a devant elle plusieurs difficultés.
D'abord ça va rapporter moins que prévu. Il faudra compléter, donc, il y aura, du côté des péages, du côté des relations avec les Sociétés autoroutières, un complément de réformes à faire", ce à quoi s'emploie la Ministre actuellement en négociation avec lesdites sociétés qui prendraient en charge à hauteur de 3 milliard les travaux sur les infrastructures
contre la prolongation de leur concession, négociation qui, Selon Ségolène Royal serait en bonne voie.
" Ensuite, politiquement l'affaire n'est pas totalement terminée. Les Bonnets Rouges sont toujours sur le sentier de la guerre. Ils vont essayer d'obtenir aussi la peau de ce qui reste de l'écotaxe.Les Verts sont aussi en bisbille avec les socialistes et essaieront de faire feu de tout bois et de profiter de cette réforme pour montrer qu'il y a trahison dans le programme de Hollande par rapport à la transition énergétique, par rapport aux mutations fiscales qui permettent de financer cette transition énergétique.
Le combat de Ségolène Royal en cette matière ne fait que commencer. Attention, le succès politique dans la durée dépendra aussi du rapport de forces entre roses et verts et ce rapport de forces il va peser lourd. Il va peser lourd, bien entendu aux prochaines régionales et on sait que le dossier de la fiscalité va peser lourd et aussi en vue de la prochaine présidentielle.
Est-ce que les verts arriveront à se refaire une santé politique? Est-ce que les Verts feront alliance avec le Front de Gauche? Est-ce qu'il y aura à la gauche du Parti Socialiste une alliance de tous ceux qui sont déçus de la politique avec ceux qui la combattent depuis le début.
Ségolène Royal se retrouve à flanquer un des aspects de la bataille de François Hollande pour son quinquennat. Elle est devenue, elle est déjà une des Ministres Clé du Président de la République. D'ailleurs, elle a droit à un traîtement de faveur. Ce sont les tête à tête qui permettent de déboucler, de faire avancer les dossiers de Ségolène Royal. Il n'y a pas de gestion au Conseil des Ministres. Quand il y a des problèmes, ça se règle dans le bureau du Président, ou alors dans des réunions restreintes comme on l'a vu avec Alsthom où elle a pu peser de tout son poids. Ségolène Royal est revenue à 100% dans le jeu politique..."
Excellente analyse de Christian Barbier, étayée par les faits.
Rappelons nous...Affaire Alsthom elle lâche une petite phrase qui fera beaucoup de bruit dans les media et lui vaudra un rappel à l'ordre de Stépbhane le Foll et je crois de Manuel Valls parce qu'elle n'a pas à interférer dans les dossiers qui ne sont pas les siens...'GENERAL ELECTRIC EST LA MEILLEURE SOLUTION INDUSTRIELLE POUR LA FRANCE..." sauf qu'Alsthom est impliquée dans l'énergie et à partir de là entrait parfaitement dans le périmètre de ses compétences.
Peu de temps après, des économistes ont expliqué également que GENERALE ELECTRIC était la meilleure solution industrielle parce que les deux entreprises sont complémentaires si bien que leur union est une bonne solution notamment pour l'emploi. Au contraire Siemens est depuis toujours le concurrent de'Alsthnom et courre dans les mêmes écuries ce qui ne pouvait que se traduire par uns absorption pure et simple par SIEMENS avec des économies d'échelle donc des suppressions d'usines et d'emplois...
Après, Ségolène, on ne l'a plus entendue sauf qu'elle a participé aux entretiens avec les PDG de Générale Electric et de Siemens et à toutes les décisions importantes organisées par le Président de la République et y a pesé de tout son poids...Quelques temps après une fuite sur Facebook laissait entendre que François Hollande était favorable à GE mais souhaitait qu'on obtienne encore plus...Puis la décision finale...
C'est donc Ségolène Royal qui a emporté le morceau même si le Premier Ministre a chargé Montebourg d'annoncer la victoire...
C'est sûr qu'elle doit les agacer, Ségolène Royal, les Valls et Montbourg tous deux attentifs à minimiser ce qu'elle fait, à édulcorer ses projets mais paralysés tant qu'elle dispose du soutien du Président de la République et négocie directement avec lui avec pour seul objectif de mettre en place un nouveau modèle de société social écologique avec la ferme volonté de créer des emplois.
Comme l'a écrit un MEDIA la compétition pour 2017 est ouverte. VALLS et MONTEBOURG sont tous deux sur la ligne de départ et n'ont qu'une peur c'est que SEGOLENE REUSSISSE. Ils ne veulent à aucun prix se trouv er dans des primaires face à elle.
En 2017,VALLS, sera politiquement usé...Jamais un Premier Ministre, sous la cinquième république n'a été élu Président de la République...Quant à Montebourg, il continuera à faire cavallier seul...et à tomber dans les pièges savamment tendus par hollande, expert en la matière....
Ségolène a pour elle son expérience et sa popularité....
Et de toute façon en 2017 si Hollande n'obtient pas de résultats probants d'ici là,bonjour les dégâts et Madame Le Pen se tient aux aguets.
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