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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 18:23

Même si les résultats ne sont pas probants, même si chaque mois enregistre une montée du nombrer de chômage.


même si l'on peut estimer, et je suis de ceux là, que la politique de Hollande est trop droitière, trop libérale, pas assez sociale;

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même si l'on peut déplorer que le gouvernement ait fait adopter  en l'état par le parlement  le désastreux accord conclu entre le MEDEF et trois syndicats représentant une minorité de salariés qui contrairement à ce qui est prétendu en haut lieu augmente encore la précarité et met les travailleurs à la merci de leurs employeurs, devenant en quelque sorte des esclaves sauce vingt et unième siècle, il n'en demeure pas moins que nos ministres, nos régions, mènent un combat acharné pour faire reculer le chômage.

 

C'est le développement de l'économie sociale et solidaire, une autre forme de sociétés 


Qui ne délocalisent pas, développant un autre état d'esprit totalement différent de celui que nous constatons chaque jour dans nos entreprises du CAC 40, ou autres, entièrement tournées vers le libéralisme et animées par le seul amour du profit et de l'argent.

bouton d'affichage du menu abonnementL'économie ethique et solidaire, c'est Une entreprise plus démocratique, plus juste et plus soutenable. Un rêve: QUE CE SOIT L'ECONOMIS DE DEMAIN: UN CHOIX DEMOCRARTIQUE: UN CHOIX DE SOCIETE qui demandera beaucoup de travail, un combat contre les forces libérales qui sautent sur tout ce qui bouger.

Une grande Première en Ile de FRANCE

 

La première crèche francilienne en Scop ouvre ses portes !

Pantin (93) accueille désormais la première crèche francilienne en Scop, un havre de paix pour des bambins allant de 2 mois et demi à l'entrée en maternelle. Ils seront à terme 45 à gambader dans les 600 m² de l'établissement, profitant de l'attention toute particulière que les gestionnaires ont apporté à leur épanouissement. Ces derniers envisagent de recruter 20% de personnel qualifié supplémentaire (par rapport à ce que la réglementation exige).

Pourquoi en Scop ?

Un projet utile et citoyen

"Associer le personnel à l'entreprise nous paraissait plus sain, c'est un investissement sur le long terme pour le projet. Ils pourront prendre part aux décisions et à la vie de l'entreprise. Par ailleurs, impliqués et motivés, les salariés offriront une meilleure qualité d'accueil aux enfants." Anne Fall, Co-gérante

 

MAIS AUSSI ET PEUT ETRE SURTOUT LE COMBAT DES REGIONS POUR L'EMPLOI


Bulliy-les-mines.jpg


 

C'est le travail considérable accompli par les régions pour encourager les entreprises à relocaliser ou à produire sur le territoire régional et à innover comme en Poitou Charente où Ségolène Royal se livre à un travail de tous les instants pour la réindustrialisation de sa région et la création d'emplois.

 

 

 

 

La Région encourage les entreprises à relocaliser leur production en Poitou-Charentes

 

Lors de la réunion publique du 18 mars, la Région poursuivra son effort pour valoriser les savoir-faire locaux et développer l’industrialisation et l’emploi en Poitou-Charentes, avec la mise en place de différentes aides aux entreprises pour encourager les relocalisations :

  • l’accompagnement des entreprises envisageant de relocaliser tout ou partie de leur activité en Poitou-Charentes ;
  • l’accompagnement des entreprises souhaitant se maintenir sur le territoire régional et éviter la délocalisation ;
  • l’accompagnement des entreprises envisageant de relocaliser leurs approvisionnements en Poitou-Charentes ;
  • le lancement d’un réseau de partenaires de la relocalisation en Poitou-Charentes ;
  • l’encouragement de la communication des entreprises ayant relocalisé en Poitou-Charentes. 

Pour cela, la Région met en place :

  • un Chèque d’Accompagnement à la Relocalisation d’un montant de 5.000€, avec pour objectif d’appuyer financièrement et techniquement les entreprises souhaitant relocaliser ;
  • la mise en réseau des partenaires de la relocalisation qui permettra de fournir des retours d’expériences et un appui de la part des entreprises ayant déjà relocalisé ; de donner des contacts pour des fournisseurs et des sous-traitants ; de mutualiser les compétences pour maintenir les savoir-faire sur le territoire.

Un programme d’actions régionales pour encourager la recherche et  l’innovation dans les entreprises de Poitou-Charentes

Parce que la compétitivité passe par la recherche et l’innovation, véritables leviers de croissance, la Région, lors de la réunion publique du 18 mars, renforcera ses actions en faveur du transfert de la recherche publique vers les entreprises. Une action cohérente avec le plan gouvernemental et qui concerne particulièrement :

  • l’accompagnement des acteurs de la recherche publique dans leur démarche de transfert pour des déclinaisons au sein d’entreprises régionales ;
  • la mise en place d’un programme cohérent : sensibilisation et diffusion de la culture du transfert et de l’innovation auprès des acteurs de la recherche publique ; accompagnement à la création d’entreprises innovantes issues de la recherche publique (jusqu’aux phases d’amorçage, d’ingénierie et de recherche de partenaires financiers) ;
  • une action renforcée en partenariat avec l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) concernant la protection de l’innovation et sa valorisation en région ;
  • le soutien au transfert et à l’innovation à destination des entreprises innovantes en matière d’excellence environnementale et d’appui aux filières stratégiques régionales, tout particulièrement dans le domaine de la chimie verte.

 

C'est le ministre du redressement productif qui chaque jourse bat  sauver des emplois comme il l'explique lui-même dans une interview  au JDD.

 

 

Arnaud Montebourg A paraitre dans leJDD

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, gare de Lyon à Paris. Un train de l'industrie et de l'innovation partira de là mardi et fera étape dans dix-neuf villes. (Eric Dessons/JDD)


La Semaine de l'industrie démarre demain à Saint-Étienne. En tant que ministre du Redressement productif, vous serez sur tous les fronts. Que comptez-vous faire?


Je suis à la tête d'un ministère de combat et d'unité nationale au service de la renaissance industrielle de la France.

 

Le rapport Gallois a constitué la première étape de ce processus et donné lieu au pacte de compétitivité. J'ai tenu à accentuer la force de ce rendez-vous qu'est la Semaine de l'industrie car une nation qui ne produit plus devient soumise à celles qui produisent. Un "train de l'industrie et de l'innovation" partira de la gare de Lyon mardi et fera étape dans 19 villes.


Après Montebourg le "Pompier" voici Montebourg le "Bâtisseur"?


Il n'y a pas deux Montebourg. Ma politique industrielle avance sur deux jambes.

 

On m'a reproché de faire le pompier. Mais il y a nécessité à préserver l'appareil industriel et notre savoir-faire technologique.

 

Auparavant, personne ne l'avait jamais fait. Depuis mon arrivée, nous avons sauvé 59.961 emplois sur 70.909 postes menacés. Avec mon autre jambe, nous rebâtissons, comme à l'époque des grands plans pompidoliens.

 

On renforce tous nos points forts et on unifie les forces par filières autour de projets d'avenir. J'appelle cela le colbertisme participatif. Nous avons, par exemple, l'ambition de promouvoir le TGV du futur, le véhicule deux-litres dans l'automobile ou encore le bio-fioul pour l'aéronautique. Et puis, il y a toutes ces innovations du quotidien, ces objets de la nouvelle France industrielle que nous présentons au grand public.

 

La France en fait-elle assez pour rester compétitive?

 

Nous avons mobilisé 20 milliards d'euros en faveur des entreprises pour qu'elles investissent et recrutent. La droite en parlait mais n'a rien fait. La gauche a pris le taureau par les cornes. Maintenant, il ne faudrait pas que la hausse de l'euro efface tout cela. Sinon, nous aurons fait cet effort pour rien. Lorsque l'euro prend 10 centimes face au dollar, cela se traduit pour EADS par une perte de 1 milliard de profitabilité. Aux niveaux actuels, la monnaie unique ne correspond pas aux fondamentaux économiques de la plupart des pays européens.

 

Il est normal que les Français désespèrent. On leur a tant promis depuis des décennies...Sous les gouvernements de droite ou de cohabitation...sans jamais rien faire que de beaux discours...Aujourd'hui, on agit mais comme le disait si justement François Mitterrand:" il faut donner du temps au temps."...On ne peut redresser en 9 mois un pays livré à la désindustrialisation depuis des années, à fortiori en période de crise.

 

"L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements mais elle justifie l'invincible espoir." Jean Jaurès

 

Et Jean Jaurès a raison, cent fois raison. Dans les pires périodes de notre histoire, on ne peut vivre sans espoir...même s'il n'y a pas de victoire sans combat et si pour imposer un nouveau modèle de société fondé sur la primauté de l'homme sur l'économie et de l'économie sur la finance tous les hommes et les femmes de ce pays devront se rassembler dans un même combat.

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