Avec le retour de Ségolène au Gouvernement, un vent nouveau souffle....La Ministre de l'écologie s'adresse aux Français, comme elle l'a toujours fait qu'elle soit dans la majorité ou dans l'opposition...sans langue de bois et sans se renier...
Depuis dix ans à la tête de sa Région, comme elle le faisait il y a 22ans au Ministère de l'écologie, elle refuse l'écologie punitive qui risque d'en détourner les Français et lui préfère l'écologie positive....
Depuis dix ans, présidente de région, elle refuse auxx écologistes une éco taxe et refuse toute augmentation d'impôt, ce qu'elle résume d'une phrase lapidaire: les impôts, c'est le degré zéro de la politique.
Depuis 2006 elle ne cesse de prôner la démocratie participative et souhaite obtenir des consensus, pas avec les appareils politiques, mais avec les Français.
C'est sans doute qu'après la traversée du désert, elle grimpe dans les sondages régulièrement.
C'est sans doute pourquoi, son entrée au gouvernement était tellement souhaitée et pourquoi, elle est la seule, au sein du gouvernement rénové, à bénéficier de l'état de grâce.
Sondage : Royal, l’état de grâce
Six Français sur dix approuvent la nomination de Ségolène Royal au poste de ministre de l’Ecologie, selon un sondage Ifop à paraître dans le JDD.
A paraitre dans leJDD
" L'entrée de Ségolène Royal au gouvernement est approuvée (Reuters)
La star du gouvernement, c’est elle. La presse étrangère fait ses gros titres depuis cinq jours sur l’entrée au gouvernement de l’ex-compagne de François Hollande, la mère de ses quatre enfants. Les Français, eux, approuvent massivement ce choix.
Bienveillance à droite
59% des personnes interrogées par l’Ifop pour le JDD valident son retour au gouvernement au poste de ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Une première d’ailleurs pour une ancienne finaliste à une élection présidentielle.
Dans le détail, ce sont les sympathisants PS qui la soutiennent le plus (81%). Le Front de gauche et les écolos approuvent aussi largement (67%). Même à droite, elle bénéficie d’une certaine bienveillance (41%). Cela ressemble à un état de grâce pour la présidente de la région Poitou-Charentes."
Il faut dire que moins de trois jours après sa nomination, Ségolène Royal s'est montrée directe, franche at semblable à elle même, réaffirmant la ligne politiques qu'elle a toujours défendue sans langue de bois
BIEN ACCUEILLIE PAR LES ASSOCIATIONS ENVIRONNEMENTALES
Sa nomination avait été saluée par les associations de défense de l'environnement, rassurées par son expérience, son poids politique et son envergure médiatique. Tous les acteurs concernés sont désireux de stabilité : en deux ans, l'écologie a connu trois ministres et peu de résultats.
Cependant elles rappellent que, selon elles l'éco taxe est une nécessité et les Verts, qui sont sortis du gouvernement pour retrouver leur liberté de parole, dixit Cécile Duflot, ne ne gènent pas, comme en Poitou Charente, pour monter au créneau....Mais alors pourquoi sont ils sortis du gouvernement?
SUR L'ECO TAXE, SEGOLENE ROYAL EST CLAIRE
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« CHANGER LES COMPORTEMENTS AVANT DE TAXER »
Le refus d'une « écologie punitive » qui se traduirait par des hausses d'impôts est une constante chez Ségolène Royal. Lors de la primaire socialiste en 2011, la candidate prônait déjà la révision de l'écotaxe poids lourds, en envisageant des « aides à la conversion, ou l'exonération de certaines PME en contrepartie d'efforts sur l'emploi et l'environnement, et par le renforcement du ferroutage ou du fluvial ».
Dans ce contexte, Ségolène Royal souhaite «remettre à plat» l'écotaxe
La minsitre de l'Ecologie ségolène Royal, le 3 avril 2014 à Poitiers (Photo Guillaume Souvant. AFP)
La nouvelle ministre de l'Ecologie a indiqué n'être pas favorable à une «écologie punitive» assortie de taxes qui frapperaient ceux qui n'ont pas accès à des transports propres.
La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé jeudi à Poitiers qu’elle souhaitait «remettre à plat les choses» concernant l’écotaxe, afin de voir «quelles sont les autres possibilités que nous avons pour dégager des financements».
«Je ne suis pas seule à décider, mais je vais remettre à plat les choses pour voir quelles sont les autres possibilités que nous avons pour dégager des financements pour, en effet, faire les travaux ferroviaires et routiers», a-t-elle déclaré à des journalistes qui l’interrogeaient sur l’écotaxe, en rappelant qu’elle n’était pas pour une «écologie punitive».
«Les Français ont déjà payé beaucoup d’impôts supplémentaires, l’écotaxe est un impôt, j’en comprends bien le sens: il s’agit de taxer ceux qui polluent, mais j’ai toujours dit que, pour respecter la citoyenneté, l’écologie ne doit pas être punitive et on ne doit pas taxer des gens s’ils n’ont pas le choix de prendre le transport propre», a encore expliqué la ministre de l’Ecologie.
L’un des leaders des Bonnets rouges, Christian Troadec, s’est dit «prudent», peu après l'annonce de la ministre de l'Ecologie. «Ce qu’on demande, c’est le maintien de la gratuité des routes en Bretagne et donc la suppression définitive de l’écotaxe», a rappelé M. Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère), dans le centre Bretagne, et l’un des leaders du collectif «Vivre, décider et travailler en Bretagne», à l’origine du mouvement des Bonnets rouges.
«On reste sur le même mot d’ordre», a-t-il insisté, réclamant «des moyens et des outils supplémentaires» pour que la Bretagne puisse se doter de nouvelles infrastructures et développer son économie.
«Tout ça passe par la voie de la régionalisation.» Vendredi matin, il présentera à Quimper une lettre adressée à François Hollande afin de lui ramener onze revendications et propositions présentées lors des Etats généraux de Bretagne le 8 mars à Morlaix (Finistère).
Opposée aux taxes sur les énergies polluantes
Concernant le gaz de schiste, Ségolène Royal a dit qu’il fallait «prendre le temps de l’écoute et l’expertise du sujet».
Au sujet du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, elle a dit que le gouvernement attendait le «déroulement de l’ensemble des procédures».
Elle a précisé que les «économies d’énergie» et la «mutation énergétique» seraient ses priorités.
En 2009, Ségolène Royal avait ferraillé contre le projet de «taxe carbone» de Nicolas Sarkozy, dénonçant un «impôt absurde, un impôt injuste, un impôt historiquement décalé dans le temps», trop pénalisant pour les ménages modestes. Nicolas Hulot, promoteur de cette taxe finalement enterrée courant 2010, a estimé dans un livre paru en 2013 que Ségolène Royal avait, avec cette déclaration, «torpillé la taxe et anéanti plusieurs mois de travail».
L’ancienne candidate à la présidentielle a aussi contesté l’été dernier la contribution climat énergie proposée par le gouvernement pour lier en partie les taxes sur les énergies polluantes à leurs rejets en CO2, fustigeant un «impôt supplémentaire».
En tant que ministre de l’Energie, elle va toutefois désormais devoir gérer la montée en puissance d’une contribution adoptée à l’automne. Elle avait aussi clairement pris position contre une hausse de la fiscalité sur le diesel.
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Notre-Dame-des-Landes : il faut "attendre que les recours soient jugés" estime Ségolène Royal
La nomination mercredi de Ségolène Royal au ministère de l'Ecologie, suscite de nombreuses réactions, notamment le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. A plusieurs reprises, elle avait appelé à "un moratoire". Jeudi à Poitiers, elle a indiqué qu'elle n'entendait pas modifier pour le moment ce qui a été décidé par le précédent gouvernement."
CE SOIR ON EN SAURA PLUS: A 18 HEURES SEGOLENE SERA SUR LCI PENDANT UNE HEURE.