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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 09:50

  Décidément la vie politique n'est pas un long fleuve tranquille. François Hollande fait tout pour tenter de désamorcer sa dégringolade dans l'opinion. Après des municipales désastreuses même si elles étaient prévisibles il change de gouvermnement mais n'en profite pas...Apparamment, les Français ne le comprennent pas et le plus grave c'est qu'il n'est pas en phase avec son propre électorat qu'il prend à rebrousse poil.

 

Au fond il n'y a rien d'étonnant à tout cela.

 

Le plus surprenant c'est que les Français de gauche crient à la trahison. Ils ont la mémoire courte. François Hollande n'a jamais été socialiste et tout le monde le savait. Il était à la droite du PS, social démocrate, ce qu'il assume clairement aujourd'hui.

 

Il n'a jamais promis monts et merveilles et la politique qu'il mène aujourd'hui était inscrite dans les déclarations qu'il a faites au cours de la primaire  socialiste....pendant laquelle pas une seconde il n'a dévié de sa priorité absolue qui était le remboursement de la dette à laquelle étaient adossées des réformes sociétales, mais non sociales.

 

Alors que Ségolène Royal disait qu'il fallait mener de front la croissance et le remboursement de la dette et préconisait pour réindustrialiser la France et lutter contre le chômage des investissements importants   dans le domaine de l'écologie et du développement durable, il affirmait qu'il fallait d'abord rémbourser la dette en ensuite investir pour relancer la croissance.

 

Alors que Ségolène Royal a toujours affirmé que le temps politique était très court, il a pris largement son temps et retardé au maximum les réformes et tout misé sur la fiscalité....Et en plus il a pris le risque de fixer des dates pour le renversement de la courbe du chômage comme il annonce aujourd'hui que le retournement économique arrive... avec la même imprudence, comme s'il n'avait rien compris....

 

Les Français ont oublié qu'ils avaient voté Hollande non par conviction mais parce que tous les média répétaient qu'il était le seul  capable de battre Sarkozy...Pour eux la défaîte de Sarkozy était à ce prix...Ils se sont largement trompés comme nous l'avions écrit à diverses reprises dès les primaires...

 

Arrive ce qui devait arriver...Et quand on ajoute à cela une communication parfaitement nulle, une incapacité totale à faire comprendre aux Français sa politique et à la leur faire  accepter...c'est la quadrature du cercle.

 

Alors aujourd'hui, les Français constatent qu'il a perdu deux ans et ne le lui pardonnent pas...

 

Il est douteux, malgré ce que disent certains de ses amis, qu'il arrive un jour à remonter le pente...l'essentiel étant qu'il parvienne dans son impopularité à redresser la France, ce qui n'est pas gagné même si la situation économique  commence à s'améliorer, mais très, trop lentement.  


 

Alors il y a Valls, le choix du Président imposé par les média qui l'estimaient le seul possible...Je revois encore Frank Olivier Gilbert l'affirmer avec une forte conviction...

 

Seulement Valls est plébiscité par la droite et non par la gauche. Plus à droite que le Président, un discours avec parfois des relans parfois racistes, social démocrate depuis toujours mais surtout social libéral...Il connaît une embellie qui commencer déjà à s'effriter...Il ne tient pas le même discours que lorsqu'il était Ministre de l' Intérieur mais surtout la ligne politique est définie par le Président de la République...Donc Valls ne fait pas du Valls mais du Hollande....

 

Quant aux Ministres, une seule tire son épingle du jeu avec une popularité stable...Ségolène Royal, un point devant Juppé.

 

Ce qui là encore n'est pas surprenant. Dès son arrivée elle s'est montrée semblable à elle même avec ses convictions qui ne varient pas et sa volonté de trouver des solutions réalistes eet consensuelles sans dévier de ses objectifs, qu'il s'agisse de l'éco taxe qui " est une taxe mais pas une taxe écologique", du gaz de schiste, de sa volonté d'utiliser le développement durable et l'énergie verte pour faire augmenter le pouvoir d'achat, sa volonté que les impôts baissent.

 

Alors elle tire profit de sa constance, de son énergie, de son entrée fulgurante dans l'action. Elle ne trahit pas son camp, ce qui explique le soutien des écologistes...Détestée et crainte par la droite, elle mobilise à gauche...

 

                                                   DONC

Hollande : seuls 2 Français sur 10 lui font confiance

L'arrivée de Valls à Matignon n'y fait rien. Après un léger regain de popularité le mois dernier, le chef de l'Etat repasse sous la barre symbolique des 20%.

François Hollande, le 29 avril 2014. (ALAINJOCARD/POOL/AFP) François Hollande, le 29 avril 2014. (ALAINJOCARD/POOL/AFP)
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Un mois après la nomination à Matignon de Manuel Valls, la cote de confiance du président de la République François Hollande est à nouveau tombée sous la barre des 20%, à 18%, selon un sondage publié mercredi 30 avril. 


Tombée à 19% en février, la cote de confiance du président avait atteint son niveau le plus bas en mars, à 17%, avant de remonter à 20% en avril, selon le baromètre politique réalisé par TNS Sofres-Sopra pour "Le Figaro Magazine".


 
 

24 ans après leur élection, Jacques Chirac (pour son second mandat) et Nicolas Sarkozy étaient à 32% de cote de confiance.

Valls pas épargné

Le Premier ministre Manuel Valls voit de son côté sa cote fléchir : ceux qui ne lui font pas confiance sont désormais 48% (sept points de plus que le mois précédent), tandis que ceux qui lui font confiance ne sont plus que 45% (-1).


Dans le détail, la cote de confiance de Manuel Valls progresse chez les plus jeunes (+7 points pour les 18-24 ans, +6 pour les 35-34 ans) et recule auprès des plus âgés (-6 chez les 65 ans et plus), elle bondit pour les cadres et professions intellectuelles (+9) et employés (+11) mais chute pour les commerçants, artisans, chefs d'entreprise (-12) et les ouvriers (-6); elle baisse auprès de la gauche (-5) et progresse légèrement auprès de la droite (+1).


Au sein du gouvernement, cinq ministres voient leur cote d'avenir diminuer de plus de quatre points : le nouveau ministre de l'Economie Arnaud Montebourg (-7), Benoît Hamon (passé de l'Economie sociale et solidaire à l'Education, -5), Bernard Cazeneuve (passé du Budget à l'Intérieur, -5), le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian (-4) et le nouveau porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll (-4).

Juppé et Royal caracolent en tête

En tête du palmarès des personnalités politiques avec Alain Juppé, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal se voit créditer d'une cote d'avenir de 39 points, juste devant Nicolas Sarkozy (36).

François Rebsamen, nouveau ministre du Travail, et Jean-Christophe Cambadélis, nouveau premier secrétaire du PS, font une entrée discrète dans le baromètre : 8% des Français souhaitent leur voir jouer un rôle dans les années à venir.


Sondage réalisé selon la méthode des quotas, du 23 au 26 avril, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus.

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