Au cours de son intervention télévisée sur TF1 et France 2, François Hollande a tiré les conclusions politiques de l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler.
"Les affaires privées se règlent en privé" a-t-il dit.
Le couple a semble-t-il évité la séparation...Mais la Valérie a eu chaud et a enfin mesuré le désastre médiatique que son inconséquence a provoqué. Mais pour combien de temps? Une deuxième faute politique de cette nature lui serait fatale. Saura-t-elle l'éviter, rester en retrait, s'oublier devant l'intérêt de la France? Rien n'est moins sûr tant elle est affectée par un surmoi surdimentionné!
Donc, le 14 Juillet François Hollande, contraint de s'exprimer sur cette "affaire privée" devenue affaire publique, et qui l'avait promis à son fils Thomas Hollande, a mis le hola! à la vitesse d'un éclair.
En moins de deux minutes l'affaire était réglée, le coup était porté.
Le Président de la République a réduit sa compagne au silence.Seule solution politique acceptable. inévitable. Une confirmation de ce qui était déjà en vigueur depuis un mois.
La Valérie veut être journaliste elle le restera. " Je peux comprendre" a dit François Hollande.
Mais pour le reste, c'est le minimum syndical:
" Valérie m'accompagnera dans mes déplacements les rares fois où le protocolel'impose."...
Donc Valérie est mise à l'écart de la vie politique et priée de se taire, de ne plus twitter...Pour la première fois sous la cinquième république la première dame de France reçoit l'autorisation de continuer son métier, un métier d'ailleurs peu compatible avec le rôle de compagne du Président...Pour le reste elle est confinée au rôle de femme au foyer...
Certes elle dispose toujours d'un bureau à l'Elysée avec cabinet personnel à sa disposition, bien entendu aux frais du contribuable, ce qui pose question et d'un bureau de journaliste à Paris Match...Mais à l'évidence ses écrits seront scrutés et regardés à la loupe...Chaque mot, chaque ligne sera examiné avec le plus grand soin, car il y a une vraie ambiguïté à être Journaliste et Première Dame de France.
Le métier de journaliste, par essence exige l'indépendance alors que la situation de compagne du Président impose la discrétion et surtout elle ne pourra nuire par ses écrits à la politique de François Hollande ni et surtout pas à la France.Donc elle trahira la déontologie des journaliste, car elle ne pourra pas informer avec l'objectivité nécssaire,donc elle trahira aussi les lesteurs de son hebdomadaire.
Situation intenable . Un dérapage est inévitable à un moment ou à un autre.
Pour l'immédiat, le Président a choisi de préserver sa vie privée, mais les choses ne sont pas réglées pour autant....Car la Valérie demeure la risée du monde.
Les journalistes internationaux, tout comme le propre fils du président, Thomas Hollande, ne peuvent s’empêcher de tirer à boulets rouges sur la Première concubine.
"A l’étranger, ce sont les journalistes qui font leur travail et ne manquent pas de ridiculiser le comportement hallucinant de la petite copine de François Hollande en soulignant l’absence de la starlette de la TNT lors de la visite du Président à la reine d’Angleterre."
Ainsi, le journal italien, Corriere della Sera, a consacré un article à Valérie Trierweiler. Ironisant sur la nouvelle discrétion de la « compagne » du président, l’article considère que « la Première dame parfaite c’est celle qui reste à la maison ».
Elle doit souffrir, Valérie, elle qui souhaitait jouer un rôle dans la vie publique. Elle qui souhaitait être la " conseillère du Président. " Tu ne m'en a pas parlé" avait elle dit à François Hollande avant de lancer son twitt ravageur, comme si la concubine devait être consultée sur le soutien d'une candidate aux législatives, décision éminemment politique qui ne concerne pas la Première Dame de France qui n'a pas de statut, qui n'est pas élue, qui n'est rien dans le jeu politique.
Le journal italien considère que l’affaire du tweet permet de conclure que « Trierweiler a prouvé qu’elle est une femme au caractère indépendant, mais aussi qu’elle est jalouse, peu sûre d’elle, qu’elle ne respecte pas le président, qu’elle est vindicative et incapable de comprendre l’importance et le caractère sensible de son rôle. »
En Angleterre, les journalistes se sont moqués de la taille et de l’absence de charisme de François Hollande face à David Cameron. Ils ont aussi avancé différentes explications sur l’absence de la Première concubine lors de ce voyage officiel. Si la position ambiguë et grotesque de petite copine du président explique pour la majorité des journalistes que la femme n’ait pas été invitée par la royauté anglaise au protocole si exigeant, d’autres estiment simplement que la « première gaffe de France » essaye de se faire discrète après son attitude pathétique envers Ségolène Royal.
Pour le Times, Valérie Trierweiler aurait simplement voulu éviter la comparaison qui n’aurait pas été à son avantage avec Carla Bruni dont la jeunesse, la beauté et la classe (on était loin de Paris Match, de Direct 8 et du fameux Tweet…) avaient fait couler beaucoup d’encre lors de sa visite à la reine d’Angleterre.
On aurait pu croire l'affaire apaisée...Mais elle ne cesse de faire des vagues et Valérie aura du mal à la faire oublier et à redresser sa cote de popularité qui n'est pas au beau fixe et de loin.Mais après tout, sa cote de popularité, on s'en fout!
Par contre, il est regrettable que le sans faute de François hollande tant pendant les primaires que depuis son élection ait été terni par l'action inconsidérée d'une mégère non apprivoisée et qu'il doive ne payer les pots cassés.
Il est surtout insupportable que cet éclat médiatique de femme jalouse, incapable dde maîtriser ses pulsions amoureuses rejaillisse sur la France.
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