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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 11:04

JL et SR-1-

JEAN LOUIS BIANCO, l'ami de toujours de Ségolène Royal est de nouveau à ses côtés.
Ils se sont connus à l'Elysée, lorsque Ségolène Royal était conseillère de François Mittérrand. Il était son Directeur de Campagne et son soutien en 2007, puis à la primaire socialiste de 2012 et aussi à Désirs d'Avenir.
Maintenant, Ségolène Royal  est Ministre et malgré son retrait de la politique, l'abandon de tous ses mandats il a accepté d'être son conseiller spécial, à titre gratuit puis qu'il ne percevra aucune rémunération.

Bel exemple d'une amitié sans faille et d'une fidélité à toute épreuve.

 

Bel exemple d'un politique désintéressé pour qui la politique c'est servir et non se servir.

 

 

 Un  nouveau défi pour JEAN LOUIS BIANCO.
Au moment où les Français ne font plus confiance en la politique, il montre un bel exemple de ce qu'est l'exemplarité.
Il a accordé une interview hier.
Jean Louis Bianco qui a quitté ses fonctions de Président du Conseil Général de Haute Provence en 2012, est devenu ce mois ci Conseiller Spécial de Ségolène Royal, Ministre de l'Environnement, du Développement durable et de l'Energie.
L'ancien président du conseil général des Alpes de Haute-Provence évoque sa mission de conseiller spécial de la ministre de l'Environnement.

Comment définissez-vous la fonction de conseiller ?
 

 

Jean-Louis Bianco : Mon rôle est de traiter tous les dossiers politiques essentiels ; le domaine international est important en environnement. Et ce d'autant que Paris accueillera une conférence internationale sur le climat en 2015... Mais ce n'est qu'un poste à mi-temps car je conserve ma fonction de président de l'Observatoire de la laïcité. Celui-ci a un an d'existence, il est sur de bons rails, nous venons d'adopter le rapport annuel. J'ai veillé à ce que les fonctions soient compatibles, je m'en occuperai un jour par semaine.

 

J'imagine qu'il a été facile de retrouver Ségolène Royal ?
 

 

J.-L.B. : Je suis heureux de retravailler avec elle. Nous avions commencé ensemble à l'Élysée, dans l'équipe de Jacques Attali, conseiller spécial de François Mitterrand, en 1980. Nous avions eu un ministère en même temps, elle, à l'environnement, moi à l'équipement. Elle apporte une voix forte sur ces enjeux environnementaux.

Pourtant, vous aviez quitté brutalement les affaires...
 

 

J.-L.B. : J'ai renoncé à mes mandats électifs pour avoir plus de temps pour moi, ma famille. Mais je n'ai pas cessé de m'intéresser à la vie politique, en tant que membre du bureau national socialiste, par exemple . Le président Hollande, le Premier ministre me font l'amitié de me consulter.

 

Une rumeur dit que vous avez refusé une place plus importante encore que conseiller spécial ?
 

 

J.-L.B. : Non, j'avais indiqué ne plus vouloir être ministre, ni secrétaire d'État. C'est trop prenant, je souhaite garder une forme de liberté que j'ai ainsi conservée.

L'un des gros dossiers à traiter par Mme Royal concerne l'écotaxe. Le financement du désenclavement de Digne devait passer par elle. Qu'en sera-t-il ?
 

 

J.-L.B. : Segolène Royal a dit qu'elle allait effectuer une remise à plat. Tout réexaminer ne signifie pas abandonner. Elle va voir avec toutes les parties prenantes, le Premier ministre et le président. Il faut des ressources pour financer le désenclavement, voir quelle forme cela prendra. Rien ne serait pire que d'instaurer une écotaxe qui donnerait lieu à des manifestations. Mais il faut des financements pour payer des compléments d'infrastructure dont on a besoin.

 

Quels seront les sujets environnementaux les plus importants ?
 

 

J.-L.B. : Il y a la loi sur la transition énergétique. Ce sera un texte très attendu. Il faut se donner les moyens d'avoir un nouveau modèle de développement, qui créera des emplois en économie d'énergie, donne du pouvoir d'achat à la population, et évidemment génère du bien-être pour la planète. On travaille sur la qualité de l'air, les modes de transport, les programmes de rénovation de l'habitat... Le calendrier n'est pas arrêté mais un projet de texte devrait probablement être proposé avant l'été. C'est le gros dossier. Par ailleurs, une réflexion va être menée sur les paysages, la protection de la biodiversité en lien avec Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture de l'agroalimentaire et de la forêt.

 

Peut-on attendre une relance du photovoltaïque ?
 

 

J.-L.B. : Il faut une relance. J'avais poussé ce programme, nous étions le premier département en toits photovoltaïque. Ce sera l'une des priorités de la ministre. Le photovoltaïque, ce sont des emplois de proximité, on a les espaces pour le faire, tout en préservant les terres agricoles. Ce que j'ai initié doit continuer.

 

 

Ces fonctions vous mobilisent à Paris...
 

 

J.-L.B. : Je continuerai de revenir à Montfuron où l'on se retrouve en famille. J'y suis même venu un peu plus souvent qu'avant. L'été dernier, j'ai pris un mois de vacances, ça ne m'était jamais arrivé ! Mais je ne sais pas si j'arriverai à y venir cette semaine de Pâques.... Les lundis et le jeudi, je suis au ministère de l'Environnement, du Développement durable et de l'Énergie. Le mardi, je m'occupe de l'Observatoire de la laïcité. Je garde les mercredis et le vendredi pour des rendez-vous et pour la réflexion".


Son parcours jusqu'aux ors de la République

Jean-Louis Bianco est né le 12 janvier 1943 à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Fils d'un immigré italien qui a fui l'Italie de Mussolini, Jean-Louis Bianco a fait ses études secondaires au lycée Janson-de-Sailly dans le XVIe arrondissement de Paris. C'est là qu'il fait la connaissance de Jacques Attali. Après son bac, Jean-Louis Bianco poursuit ses études à Sciences Politiques, puis à l'École nationale d'administration en 1969. En 1971, il entre dans la haute administration en tant qu'auditeur au conseil d'État. En 1978, il monte en grade et devient maître des requêtes au conseil d'État.

 

Neuf ans au poste de secrétaire général de l'Élysée

 

En 1982, le secrétaire général de l'Élysée, celui qui gère l'agenda du président, les visites, et organise toute la vie du palais de l'Élysée, s'appelle Pierre Bérégovoy. Mais ce dernier souhaite entrer au gouvernement, François Mitterrand doit donc lui trouver un remplaçant. Le nom de Jean-Louis Bianco est alors proposé à François Mitterrand par Jacques Attali, son camarade du lycée Janson-de-Sailly. À 39 ans, Jean-Louis Bianco fait une entrée fracassante dans la vie politique en devenant secrétaire général de l'Élysée. Pendant neuf ans, ce qui constitue un record de longévité à ce poste, Jean-Louis Bianco va être l'un des plus proches collaborateurs de Mitterrand.

 

Ministre, député, élu local

En 1992, il quitte le palais de l'Élysée pour entrer au gouvernement. Il devient ministre des Affaires sociales et de l'Intégration dans le gouvernement d'Edith Cresson. L'année suivante, il devient ministre de l'Équipement, du Logement et des Transports dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Après la défaite des socialistes aux législatives de 1993, Jean-Louis Bianco consacre son énergie à son enracinement local. Il fait toute sa carrière dans le département des Alpes-de-Haute-Provence : conseiller général, maire de Digne-les-Bains, puis conseiller régional de Paca. En 1997, il est élu député pour la première fois dans la 1e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence et sera réélu en 2002 et 2007.Ségolène Royal cherche des soutiens au Parti Socialiste en vue de la primaire pour la présidentielle en 2006. Jean-Louis Bianco sera son directeur de campagne."

 

C'est une très grande joie de voir Jean Louis Bianco de nouveau au combat pour les Français aux côtés de Ségolène Royal. Un homme politique remarquable par sa fidélité, son dévouement et son expérience. Un homme de dialogue...Un de ces hommes qui fait la grandeur de la politique. MERCI

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