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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 16:18
Segolene-Royal.-Un-parfum-de-revanche article landscape pm
Ségolène Royal nous surprendra toujours. Elle persévère dans une analyse sévère de la politique menée par le couple de l'exécutif. Jour après jour elle observe ce qui ne marche pas et diffuse critiques et conseils pour que ça marche.

Il est vrai que les difficultés s'accumulent.Les entreprises continuent à accumuler les plans sociaux et les licenciements qui les accompagnent. Les entreprises qui ont mal géré, qui se sont arcqueboutées sur des productions d'antan qui ne peuvent plus être concurentielles face à la mondialisation et aux pays qui produisent à bas coût parce qu'ils payent les salariés à des salaires dérisoires et ne leurs accordent aucune protection sociales...

Il faut donc créer, innover, former et revenir au haut de gamme...comme le fit l'Allemagne....

Nous payons aujourd'hui la politique choisie et appliquée depuis des décennies par la droite au pouvoir...La droite qui s'est largement servie, a distribué sans vergogne aux plus riches et qui aujourd'hui nous conseille d'arrêter de poursuivre la fraude fiscale  soit disant pour relancer l'économie...en réalité pour continuer à se servir au lieu de servir...Tout un programme...Comme quoi la gauche et la droite ce n'est pas la mêmechose...

Ségolène Royal démontre jour après jour dans sa région qu'une autre politique est possible, fondée sur  l'investissement, la formation professionnelle, la recherche, les énergies renouvelables...et elle qui n'a pas augmenté les impôts dans sa région depuis dix ans préconise la pause fiscale, et conseille de bien cibler les aides pour éviter d'en donner à ceux qui n'en ont pas besoin...

Elle constate, concernant le chômage que François Hollande a gagné son pari d'inversion des courbes avant la fin de l'année.

"Il ne serait pas abusif a-t-elle déclaré, au cours de l'émission .» «Tous politiques, sur  France 24  et France Inter, en partenariat avec «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France»,  de dire que François Hollande a gagné son pari.C'est ainsi que Ségolène Royal a salué dimanche les derniers chiffres du chômage qui accusaient une baisse sensible;


Même si elle a salué les bons chiffres du Chômage,  publiés cette semaine par pôle Emploi (-20500 chômeurs en octobre), Ségolène Royal ne s'en satisfait pas et nuance son appréciation. Elle estime en effet  qu' Il n'y a aucune raison de surestimer ni d'enjoliver ce résultat, qui doit être consolidé au cours des mois qui viennent»

Baisse d'ailleurs été aussitôt contestée par la droite au motif qu'elle est essentiellement due à des emplois aidés et non à des emplois marchands...Critique ignoble quant on sait que les emplois d'avenir sont réservés à une population en position d'échec qui n'aurait jamais trouvé de travail. C'est donc un bel effort mené par le gouvernement pour la première fois en direction des population les plus fragiles qui sont ainsi insérées dans des emplois utiles, apprennent un métier...

 

 

 Après s'être félicitée de la baisse du chômage, Ségolène Royal reprend ses diatribes concernant la fiscalit Rallelons que dans une précédente interview, edlle avait estimé  que l'impôt était un outil et non une fin en soi. Elle avait également demandé  une pause fiscale. Désormais,   Ségolène Royal, avec la lucidité et la franchise qui la caractérisent s'attaque au CICE qu'elle estime mal ciblé.


S'exprimant en tant que Vice Présidente de la Panque Publique D'investissement, Ségolène Royal a notamment appelé à réorienter le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et demandé au gouvernement d'agir «plus vite et plus fort» pour redresser les entreprises en difficulté.
  
Rappelantg l'importance de la banque publique d'investissement (BPI), dont-elle est vice-présidente, Ségolène Royal a  estimé qu'aucune entreprise n'était vouée à la «fatalité» :

«A nous d'accompagner positivement les entreprises en difficulté, pour voir comment elles peuvent se repositionner sur des marchés porteurs». Saluant sans enthousiasme le travail du ministère du Redressement productif, l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 a appelé le gouvernement à faire «plus vite et plus fort, de façon générale».

Ségolène Royal constate le raz le bol fiscal. très présent dans l'opinion et en tire les conséquences.A diverses reprises elle a dit que ce raz le bol était la conséquence de l'opacité du système fiscal. Elle ne cesse d'affirmer que si les Français  refusent de plus en plus la fiscalité c'est parce qu'ils ne comprennent pas à quoi sert leur argent. Les Français veulent savoir comment sont dépensés leurs impôts et ) quoi sa sert. Dimanche elle persiste et signe.: « Il faut clarifier les règles du jeu »dit elle.


Pour Ségolène Royal, le manque de confiance actuel des Français est lié à un manque de clarté du gouvernement. « Il faut apporter des réponses pour expliquer la cohérence des impôts », selon elle. Parce que «si vous ne voyez pas la route, vous risquez l'accident ».

La récente annonce de la remise à plat de la fiscalité par Jean Marc Ayrault, étalée sur le quinquennat, est à cet égard une bonne chose selon elle : cela permet «de voire l'horizon», a-t-elle dit. 

 

En revanche, plus question pour la vice-présidente de la BPI d'augmenter la pression fiscale : «Vous ne croyez pas qu'on a assez augmenté les impôts? Ca suffit !». «Relançons l'activité économique et les impôts augmenteront automatiquement, sans que personne n'aie à toucher à leur taux», a-t-elle estimé, ajoutant qu'«avant de faire des impôts, il faut faire des économies».


Le CICE doit être «réajusté», l'écotaxe aux oubliettes

Concernant le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), Ségolène Royal a demandé à ce qu'il soit «réajusté» afin que les banques et les entreprises non-délocalisables n'y aient plus accès. «Vu le résultat et vue la charge de la TVA», il faut «réorienter le ciblage du CICE pour le concentrer sur les entreprises qui en ont le plus besoin, ce qui permettra peut-être du coup de rebaisser la TVA sur un certain nombre de produits», a déclaré Ségolène Royal. Selon elle, «il faut imposer des contreparties» aux entreprises bénéficiaires, en terme de «politique salariale». Concrètement , l'ancienne candidate à la présidentielle aimerait que ces entreprises s'engagent à embaucher des apprentis et des jeunes en alternance.
Ce n'est pas autre chose que la politique du donnant donnant qu'elle proposait déjà dans son " pacte présidentiel en 2007  et qui semble une bonne approche.
Les entreprises privées ne devraient logiquement pas faire appel au contribuable. Il me paraît évident que si les Français ne cessent de payer des milliards pour aider les entreprises qui n'investissent pas à investir, ils sont en droit d'exiger des contreparties...

Et ce n'est pas une lubie car si l'on interroge un employeur il répond que les entreprises n'embauchent que si elles en ont besoin, qu'elles n'investissent que si elles  l'estiment profitables pour elles mais qu'ells sont très heureuses de recevoir de l'argent de l'Etat car ça leur permet d'augmenter leurs marges et ce qu'il ne dit pas, cet employeur, de distribuer davantage à ses actionnaires et d'augmenter les hauts cadres de l'entreprises...retraites chapeau, stock options...etc....

Donc le donnant donnant est un imperatif et au lieu de plier chapeau bas devant les représentants du MEDEF et des entreprises multi nationales, le gouvernement et son  ministre des finances feraient bien d'en tirer les leçons et de sévir contre les attrape tout qui ne tiennent pas leurs engagements de réciprocité.
PAS D'ECOLOGIE PUNITIVE!

Ségolène Royal estime également que Le gouvernement a bien fait remettre à plat l'éco taxe, le  fameux dispositif de taxation des poids lourds sur les routes nationales.

«Lorsque j'ai dit que l'impôt était le degré zéro de la politique, c'était sur l'écotaxe», a d'emblée lancé Ségolène Royal avant d'enchaîner : «Je n'accepte pas que l'environnement se résume à des taxes». «La fiscalité écologique n'a un sens que lorsqu'elle permet un changement des comportements», ce qui n'est pas le cas de l'écotaxe, a-t-elle asséné, avant d'enfoncer le clou : «Il ne faut pas se cacher derrière l'écologie pour susciter une taxe».

 



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