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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:38
LA CRISE, POUR SARKOZY,C'EST LA FAUTE AUX AUTRES.Comportement d'un enfant de 4 ans pris en faute, mais surtout pas d'un Chef d'ETAT,dont le petit n'a d'ailleurs jamais eu la stature.

 

 

Heureusement ça ne prend plus, compte tenu de l'immense rejet de cet incompétent par le peuple, Les Indignés et les Résignés, par la Force Citoyenne  qui ne se laisseront pas faire! 
D'ailleurs, SEGOLENE ROYAL remet les choses en place avec son talent habituel.

 

INTERVIEW. Au lendemain de l'intervention du chef de l'Etat, la présidente de la région Poitou-Charentes dénonce "75 discours sur la crise, pour ne rien faire".

Ségolène Royal, le 9 octobre à Paris (ALEXANDER KLEIN / AFP)Ségolène Royal, le 9 octobre à Paris (ALEXANDER KLEIN / AFP)

Quel jugement portez-vous sur le discours de Sarkozy face à la crise financière ?

- J’ai compté ! Depuis 2007, Nicolas Sarkozy a tenu 75 discours sur la crise, 75 discours pour ne rien faire !

Cela fait trois ans que j’étudie ses déclarations. Dans cette litanie, les arguments, hélas, se rangent en deux catégories : les promesses non-tenues et les contradictions. Si bien qu’il ne lui reste que deux thèmes à exploiter - l’urgence et la peur - qu’il a matraqués lors de son discours de Toulon hier.

Mais j’espère que les Français vont comprendre que la peur, c’est lui, parce qu’il n’a cessé pendant toutes ces années d’aggraver la crise et le chômage. Et que l’urgence, c’est de changer de président en 2012 pour agir enfin.

Quelles sont les principales promesses non-tenues que vous avez identifiées ?

- Les fausses résolutions de Nicolas Sarkozy devraient indigner nos compatriotes.

En 2008, dans son premier discours de Toulon, il avait promis une moralisation du capitalisme financier.

Il n’a rien fait dans ce sens. Strictement rien.

Le Président s’était aussi engagé à lutter contre les paradis fiscaux. Or, il n’a même pas été capable d’interdire aux banques françaises d’y gérer des avoirs.

La limitation des rémunérations des traders, est aussi restée un vœu pieu.

Plus grave encore pour les Français : Nicolas Sarkozy a juré à de nombreuses reprises qu’il n’augmenterait pas les impôts. Or, les taxes se sont multipliées comme par enchantement ces derniers mois. Dans ce domaine, le gouvernement a même fait preuve d’une créativité proprement extraordinaire !

En quoi s’est-il contredit ?

- Jusqu’à une période récente, Nicolas Sarkozy prétendait défendre l’indépendance de la France vis-à vis de l’Allemagne.  Aujourd’hui, il soutient qu’il n’y a pas d’autre solution que l’alignement sur la politique des conservateurs allemands.

Il a d’abord prôné la création d’euro obligations pour éviter aux pays européens d’être étranglés par la hausse spéculative des taux d’intérêts. Puis il a écarté cette mesure logique pour complaire à son alliée Angela Merkel… Et aujourd’hui, après avoir tant tergiversé, les euro obligations refont une apparition dans son discours.

Il en va de même concernant le rôle de la BCE. Sarkozy a d’abord dit qu’il ne fallait pas toucher à cette institution, puis il s’est prononcé pour sa réforme. Et voici maintenant qu’il défend son indépendance. Toujours pour satisfaire la vision allemande. Ce qui frappe par-dessus tout, c’est la répétition des effets d’annonce sans passage à l’acte.

Comment faut-il lui répondre ?

- En expliquant sans relâche aux Français qu’il existe un contre-projet. Que Sarkozy n’est pas le plat unique au menu !

Comme je l’ai fait pendant la primaire, je pense que les socialistes ont intérêt à proposer une vraie réforme du système bancaire avec séparation des activités entre la spéculation et la gestion des dépôts, interdiction des filiales dans les paradis fiscaux

Il faut aussi mettre l’accent sur l’initiative de croissance, comme le propose notre candidat François Hollande.

La création d’une banque publique d’investissement pour financer nos PME est vitale.

  A l’échelle européenne, le Fonds de Stabilité et la BCE doivent devenir des outils aux mains des politiques pour assurer une vraie relance à l’échelle du continent. Pas une fois dans son discours de Toulon, Sarkozy n’a fait référence à l’impulsion d’un Etat-stratège. Voilà qui en dit long sur son absence d’ambition.

(Interview de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, par Sylvain Courage - Le Nouvel Observateur )


Dans cette interview, Ségolène ROYAL dissèque, comme elle sait le faire les promesses non tenues et les contradictions. Et elle a raison de le faire.Sarkozy est en train de transformer la France en une région de l'Allemagne, ce qui est extrêmement grave.

La France n'est pas l'Allemagne. Elle a son histoire et sa culture. Elle a créé son propre modèle, sa spécificité, son modèle social  et les Français y sont très attachés.

Quand le Parti Socialiste, EELEV et le Front de Gauche parlent du couple Franco Allemand, il parlent  de partenaires devant négocier à égalité pour trouver des solution. Ils ne parlent pas de se coucher devant l'Allemagne.

Et c'est là que la bât blesse. Personne ne s'y trompe d'ailleurs et encore moins la Chancelière qui considère Le Président de la République Française comme Monsieur bla bla bla...Des discours, rien que des discours qui ne débouchent sur rien

Alors quand Ségolène ROYAL avec le Parti Socialiste dénonce la faiblesse de Sarko qui cède pour faire plaisir à sa partenaire, elle tape là où ça fait mal.

Mais comme c'est toujours la faute aux autres, le Ministre de la Défense, Alain Jupé vient au secours de son patron et crie à l'ignominie des socialistes qu'il accuse de vouloir faire renaître la xénophobie.

ASSEZ M.JUPE. Il ne s'agit pas de xénophobie. Mais il est normal que la France défende ses intérêts et ses intérêts ce n'est pas de devenir l'Allemagne, c'est d'aboutir à un accord équilibré et pas seulement à deux ou trois.

Devant un incompétent incapable de résoudre quoi que ce soit, comme le dit si judicieusement Ségolène ROYAL, il n'y a qu'une solution: le virer en 2012, puisqu'on ne peut pas le faire avant et appliquer l'autre politique, la sienne!.

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