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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 16:14

parisot.jpg "je plaide non coupable." On se croirait au coeur d'une série policière américaine    fraternitecurgent-copie-1


Après le vote de la réforme scélérate des retraites, on a assisté sur les médias à un curieux duo entre François Chérèque et Parizot, le premier affirmant que le chômage des jeunes était insupportable et qu'il fallait absolument renouer le dialogue sociale et trouver  des solutions et la seconde se déclarant prête à négocier.

Hélas, le compte de fées n'aura duré que le temps d'une rose, "l'espace d'un instant."

En effet, dans une interview du 29 octobre 201O, Laurence Parizot n'a pas hésité à déclarer:" Il n'y a pas de responsabilité des entreprises  dans le fait que le taux de chômage des jeunes soit très élevé."

Autrement dit, l'offre de dialogue social reprise au vol par Parizot...ce serait du pipeau!!!5098433541_c8d3fccb1e.jpg Comment en effet imaginer que Parizot qui a imposé le projet patronal de réforme des retraites fasse le moindre effort sur le plan du chômage tant qu'elle a la certitude d'être soutenue par le plus haut personnage de l'Etat qui se refuse à céder à la pression de la rue.

Il y a fort à parier qu'elle continuera à symboliser la poupée qui dit non. Non, c'est tout ce qu'elle sait dire.

Et pourtant la responsabilité des entreprises est lourde dans la situation de crise que nous vivons. D'abord parce que la crise a été provoquée par les banques et la finance qui ont spéculé de façon éhontée avec les fonds déposés par les Français, obligeant  les ETATS à les renflouer, et bien sûr avec l'argent des contribuables, et notamment en puisant sur les cotidations sociales.

Ensuite, c'est la politique  patronale qui crée la situation actuelle. Cette politique ultra-libérale, insufflée par la finance mondiale et notamment le FMI, dont le Directeur n'est autre que DSK. Politique fondée sur la primauté de la finance, la recherche du profit maximal, au détriment du bien être des hommes et des femmes qui pour eux sont toujours trop payés. Une politique anti- sociale, qui impose toujours plus de travail pour ceux qui ont un boulot avec moins d'argent et toujours plus de chômeurs.

Le calcul est simple: un chômeur coûte moins cher qu'un salarié. Alors il vaut mieux faire exploser le chômage que d'employer des jeunes.

Le chômage coûte moins cher à l'entreprise qu'un salarié. Donc il vaut mieux licencier les salariés de plus de cinquante ans que de leur préserver leur emploi.

Le chômage est moins cher pour les employeurs que les salariés alors qu'importe: LES JEUNES DANS LA GALERE ET LES VIEUX DANS LA MISERE.

LES ENTREPRISES SAVENT Y  FAIRE: la travail précaire pour avoir un salariat peu coûteux et aux bottes:

L'apprentissage qui ne lui coûte presque rien et surtout la distribution  des bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes et au plus hauts cadres de l'entreprise sous forme d'intéressement, de retraites chapeau. Après il ne reste plus rien POUR INVESTIR DANS LES SOCIETES INNOVANTES, LE DEVELOPPEMENT DURABLE, CREATEUR D'EMPLOI...Il est beaucoup plus simple de licencier massivement et de délocaliser toujours à la quête du profit mawimum.

LE PATRONAT SE DESINTERESSE TOTALEMENT DE L' EMPLOI. 

Preuve en est: Il y a quelques jours, Ségolène Royal qui, en Poitou- Charente fait de très gros efforts pour introduire les jeunes dans la vie active a précisé qu'il était de plus en plus difficile de trouver des entreprises qui acceptent de mettre des maîtres d'apprentissage à le disposition de jeunes apprentis ou de placer en entreprise des jeunes en alternance, pour apprendre un métier.

Alors, Madame Parizot, Vous avez un culot monstre lorsque vous osez dire que les entreprises ne sont pas responsables du chômage des jeunes. ELLES SONT BEL ET BIEN RESPONSABLES ET IL EST DE LEUR DEVOIR DE FAIRE UN EFFORT CITOYEN....





 

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