TOURNER LA PAGE

Le drame de Toulouse s'est terminé par la mort du coupable.

Après le choc, l'émotion, deux jours d'émissions spéciales qui selon certains journalistes n'avaient rien de spéciales car les média ne voyaient rien et devaient se contenter de commenter les bruits, car ins ne voyaient rien, après la politique spectacle que nous a imposée Sarkozy pour se mettre en scène, après les ignobles attaques des Coppé et autres UMPISTES, naturellement contre François Hollande, indignes à un moment qui réclamait sobriété et recueillement, il est temps de tourner la page.

Même s'il faut poser les bonnes questions du relatif échec de l'opération menée dans la mesure où l'objectif affiché était de prendre le forcené vivant. Même s'il faut se poser  des questions sur l'insuffisance de surveillance de cet individu connu des services de renseignement.

Même s' il faut se poser la question de l'insuffisance de moyens du DCRI qui a vu ses effectifs diminuer de 12% pour cause d'économie.

Même si on peut s'interroger sur les réductions de moyens de ceux qui sont chargés de veiller à  notre sécurité.

Même si on peut se demander pourquoi Sarkozy a préféré la police spectacle chargée de vérifier à haute dose l'identité d'un nombre incroyables de Français dans les quartiers dits difficiles au point que certains se disaient exaspérés de se voir contrôler leur identité plusieurs fois par jour, ce qui de l'avis des professionnels ne sert strictement à rien au lieu d'affecter des moyens plus importants aux services secrets.

Même si la politique du tout sécuritaire du candidat de l'UMP s'est avérée un échec...

Il faut laisser les responsables faire leur enquête dans la sérénité et cesser de se mettre en image et de faire du spectacle, comme sait si bien le faire le président sortant.

                                                

Il est temps de tourner la page et de revenir à nos fondamentaux, aux fondamentaux de la république, de la démocraztie et surtout aux sujets qui préoccupent les Français.

Les vrais problèmes sont toujours là auxquels notre peuple demande des réponses.

Sous l'ère  Sarkozy le chômage a explosé sans qu'aucune mesure ait été prise pour l'endiguer. Les délocalisations, il ne les a pas jugulées, au contraire, bradant notre industrie et laissant les travailleurs sur le trottoir.

Les PME, qui créent des emplois ne peuvent se développer faute de crédits, les banques préférant spéculer que de leur accorder des prêts. A tel point. A tel point que, disait Ségolène ROYAL, elles n'acceptent de prêter aux PME qu'avec la caution de la région.

La réforme des banques est donc d'une urgence absolue. Il faut remettre la finance au service de l'économie  et l'économie au service de l'homme. Et cele le président candidat ne le fera pas.

L'humain d'abord est le slogan du Front de Gauche et la Gauche le sait qui fait monter J.L.Mélenchon dans les sondages depuis des mois.

Il faut, compte tenu de la dette colossale léguée par Sarrkozy qui n'a jamais eu d'autres préoccupations que d'enrichir les milliardaires et de mettre le peuple sur la paille pour le rendre plus docile., réorienter la fiscalité en faisant payer autant aux revenus du capital qu'aux revenus du travail, aux revenus de ceux qui s'enrichissent en dormant.

Il faut impérativement réindustrialiser la France et pour cela donner un formidable élan à l'énergie renouvelable, au développement durable, à l'énergie verte, énorme réservoir d'emplois.

Il faut faire un effort considérable pour l'école de la république afin qu'elle donne à chacun sa chance, cette école de la république  que Sarkozy a démolie, amenuisée et à la formation professionnelle.

Il faut sauver notre protection sociale que Sarkozy ne cesse de détruire, pierre après pierre.

Enfin, un nouveau modèle de société doit émerger, préoccupé avant tout de la croissance,  du vivre ensemble. Rassembler au lieu d'opposer les Français les uns aux autres. Arréter, au plus haut de l'Etat d'attiser la haine par un discours d'une violence inouie, qui lui même engendre la violence et finit par favoriser les drames comme celui de Toulouse.

Tel est l'enjeu de la campagne électorale. Il faut êtrre assez fort pour résister aux provocations du candidat de droite qui, soyons en sûrs fera tout pout axer la campagne sur l'insécurité alors qu'aux manettes depuis dix ans, il a échoué, là comme ailleurs...

REVENONS AUX FONDAMENTAUX DE LA DEMOCRATIE ET AUX REFORMES INDISPENSABLES POUR  FAIRE EMERGER UN NOUVEAU MODELE DE SOCIETE EN PRIVILEGIANT L'HUMAIN PLUTOT QUE LA FINANCE ET EN DISANT NON A L'AUSTERITE PERPETUELLE QUE VEUT NOUS IMPOSER SARKOZY.

                             LE TEMPS DE L'ALTERNATIVE EST VENU