Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 15:03

206148_255966334413967_100000018072000_1063792_535-copie-2.jpgdsc 3824 small

DEMAIN MEETING HOLLANDE ROYAL POUR LA PREMIERE FOIS DANS LA CAMPAGNE,A RENNES. SOYONS SURS QUE CE SERA UN GRAND MOMENT
D'EMOTION , MAIS AUSSI UN TOURNANT POSITIF DANS LA CAMPAGNE.

A un moment où François Hollande stagne dans les intentions de vote au premier tour,  où, profitant du drame de Toulouse, Sarkozy a de nouveau imposé le thème sécuritaire et en rajoute une dose chaque jour,  le meeting de
Rennes revêt une grande importance et fait naître une grande espérance.
Ségolène ROYAL est une grande Dame de la Politique, ne croît qu'à la démocratie par la preuve alors que justement les Français sont friands d'informations sur ce que va devenir leur quotidien.
Gageons que ce meeting intervient au meilleur momeent et que Ségolène apportera une fois de plus, comme à chaque fois que Hollande est dans la difficulté, sa pierre à l'édifice que les Socialistes veulent construire et que sa grande voix portera.
ROYAL ET HOLLANDE COTE A COTE DANS UN MEETING A RENNES, .
DEMAIN MERCREDI.UNE AFFICHE EXCEPTIONNELLE...

 

Trente ans de vie commune, quatre enfants, deux ambitions présidentielles qui se succèdent et se heurtent: Ségolène Royal et François Hollande se retrouvent mercredi à Rennes pour un meeting qui s'annonce comme un événement politique et humain sans précédeTrente

Le candidat de 2012 au côté de la candidate de 2007 : cela suffirait à rendre ce rendez-vous remarquable. Mais par surcroît, il réunira un homme qui brigue une présidence cinq ans après son ex-compagne, vaincue par lui dans une primaire. Ca n'était jamais arrivé.

Plus de 10.000 personnes sont attendues au Parc des Expositions pour ces retrouvailles publiques réglées au cordeau, temps fort de la campagne de Hollande, à J-18, avec "photo de famille" marquant le rassemblement accompli d'un parti naguère divisé.

Dans cette ville qui avait voté pour elle à près de 63% le 6 mai 2007, la présidente de Poitou-Charentes doit faire un discours de 20-25 minutes. Puis film de campagne. Elle reste à la tribune, puis va chercher François Hollande, lui passe le flambeau, indique-t-on dans l'entourage de Mme Royal. Un scénario qui peut encore évoluer.

Tous deux "se parlent souvent", et "se calent" pour harmoniser leurs discours, poursuit-on. Selon la royaliste Delphine Batho, porte-parole du candidat PS, le meeting évoquera les changements concrets dans la vie quotidienne, dès le premier semestre, si François Hollande est élu.
Leurs rapports se sont apaisés après une phase chaotique.

Ségolène Royal, 58 ans, avait été gommée du début de campagne: aucune mention dans le discours-fleuve du Bourget, image fugitive dans le film d'introduction.
"C'est très dur, mais je prends sur moi", confiait-elle récemment, tandis qu'une hiérarque socialiste a déploré une "faute personnelle et politique" contre celle qui, en 2007, avait vengé l'offense de 2002.

Forte de ses 17 millions de voix au second tour de 2007, Mme Royal avait fermement demandé "respect et vérité".

Cet effacement venait après son humiliant 7% de voix à la primaire. Le 16 octobre, elle fondait en larmes. Mais trois jours après, la "Femme debout", comme elle se définit, annonçait, non sans panache, son soutien à son ex-compagnon pour des raisons présentées comme purement politiques.


Marseille, Châtellerault, Charente, porte-à-porte à Bagneux (Hauts-de-Seine): elle a été présente dans la campagne, mais sans plus. Une implication sans doute difficile, alors qu'elle-même s'était sentie ostracisée en 2007 par un PS que dirigeait son compagnon. "Je ne leur imposerai pas ce que j'ai subi", avait-elle promis.

Epreuve supplémentaire, la compagne du candidat, Valérie Trierweiler, est très présente. A Rennes, elle doit assister au discours du député de Corrèze.En privé, Ségolène Royal a confié avoir beaucoup souffert de la séparation, événement intime vécu dans la lumière crue des médias.
Mais la femme politique n'est jamais loin. Dès son ralliement, elle dit son intérêt pour la prestigieuse présidence de l'Assemblée.

Avec ce meeting, les deux responsables écrivent une nouvelle page d'un destin partagé, commencé en 1978 à l'ENA: conseillers de François Mitterrand, élus députés en 1988. Mais c'est elle qui entre au gouvernement dès 1992, y revient avec Lionel Jospin quand lui garde la maison socialiste.

En 2007, elle part au combat élyséen, lui, ronge son frein. Mais le 31 mars 2011, il se déclare officiellement candidat.
"Il est marrant de voir comment, à un moment donné, ils ont successivement incarné la femme et l'homme de la situation", glisse leur fils aîné Thomas... qui n'a pas voté à la primaire de gauche qui a départagé ses parents. "Je n'avais pas envie de choisir, tout simplement".

Partager cet article
Repost0

commentaires