Au premier tour des élections législatives, Olivier FALORNI a glané entre 14 et 20% des voix de l'UMP.Après les appels de Raffarin et deBussereau, à voter Falorni pour battre Ségolène ROYAL, c'est Coppé et et Hortefeux qui sont intéressés et étudient la question.
Falorni n'est plus que le candidat de l'UMPFN. Ce n'est plus un homme de gauche, encore moins un socialiste. C'est un petit prétentieux, porté par son ambition qui se présente avec pour seul objectif de battre la seule candidate de la majorité présidentielle, investie par le PS.
Le PS réagit, tous courants confondus pour soutenir sa candidate.
Il y a péril en la demeure. Si Falorni est élu, c'est le candidat de la droite qui aura pris le siège brigué par Ségolène ROYAL. Il sera le suppôt d'une droite qu'il aura appelé à la rscousse. Il sera redevable à la droite et ne pourra que trahir ses électeurs.
Ségolène Royal nous a appris ce matin que le Président de la République en personne était intervenu auprès de ce Falorni qui se prétend son ami. François Hollande lui a interdit de se présenter en son nom, lui a rappelé que la seule candidate de la majorité présidentielle était Ségolè!ne ROYAL, que la règle à gauche était de se désister pour le candidat de gauche arrivé en tête et lui a demandé de se retirer, qu'il ne voulait pas mêler les voix de la majorité présidentielle avec des voix de droite.
En vain, le renégat ne se retirera pas. Peu lui importe d'être le candidat de la droite ou de la gauche pourvu qu'il soit élu.
Une guerre de tranchées sévit donc en Charente Maritime conformément à la volonté de Falorni et de ses alliés de droite, comme l'explique Mel Geneste.
"LE PLUS. La guerre est déclarée en Charentes-Maritime. D'un côté, Ségolène Royal, investie par le PS aux législatives et arrivée en tête du premier tour. Face à elle, Olivier Falorni, dissident exclu du PS, indigné par le "parachutage" de sa prestigieuse adversaire. Parachutage ? Par pour Mel Geneste, militante socialiste et fidèle soutien de Ségolène Royal.
Ségolène Royal vote à La Rochelle aux législatives le 10 juin 2012 (Nossant/SIPA)
Olivier Falorni contre Ségolène Royal, ou l'histoire d'amour douteuse de l'UMP avec Falorni pour faire gagner la haine...
La haine et la revanche défient les lois de la politique. L’UMP tergiverse, l’UMP se tâte, l’UMP réfléchit, l’UMP prend des gants, l’UMP débat lorsqu’il s’agit de faire un choix entre la gauche et le FN.
Apparemment, entre la gauche et Ségolène Royal, c’est tout de suite plus clair. On a un "front républicain" (sic Dominique Bussereau) contre une candidate qui serait -selon eux- anti-républicaine, et surtout "pas de chez nous".
Le comble : un dissident "de gauche" soutenu par l'UMP
La France aux Français, la Charente-Maritime aux Charentais-Maritime, telle est la position de la dissidence de gauche dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, applaudie des deux mains par Dominique Bussereau (UMP) qui déteste Ségolène, qui déteste encore plus Royal, et qui hait au moins autant la raclée qu’il a pris aux régionales de 2010. Barre des 40% non franchie à l’époque par le ministre des transports.
Nous avons donc une situation cocasse : une candidate socialiste soutenue par le PS, EELV et le Front de Gauche. Et un dissident dit "de gauche", soutenu officiellement par l’UMP. Les mêmes de l’UMP qui ne savent toujours pas s’ils doivent appeler à voter à gauche si duel PS/FN*.... Nous en sommes là aujourd'hui.
A l’heure où j’écris ces lignes, il semblerait qu’on s’oriente vers un "ni-ni".
Et bien sûr, évidemment, on nous dit que le dissident serait un député socialiste une fois élu. Élu avec les voix de la droite, mais député socialiste... Un député socialiste redevable à l'UMP pour son élection... On en perdrait son latin politique !
Sectarisme territorial et haine personnelle
A ce sujet, l’argument qui parait imparable au dissident est "Je fais le rassemblement commeMichel Crépeau" (figure de gauche locale), deuxième argument de choc derrière "Mon grand-père était un sportif Rochelais, ce qui me donne toute légitimité territoriale pour vous représenter ainsi que la marmotte qui met le chocolat dans le papier d'alu".
D’abord, il serait sympathique, voire délicat, de laisser Michel Crépeau reposer en paix sans le mêler à cette bataille de haine. Ensuite, quelle est cette histoire de rassemblement ? On vote pour un député -représentant de la Nation- qui appartiendra à un groupe de droite ou de gauche. Et qui votera les lois dans un parfait clivage, pour la majorité des lois et pour la majorité des députés (des exceptions sont à noter, plus communément appelé Syndrome Jack Lang ou Bessonisme). Il n’y a aucune place pour le rassemblement ici.
Le sectarisme territorial et la haine personnelle vont-il avoir raison de tout le travail accompli par Ségolène Royal dans cette région ?
De 1988 et la prise d’une circonscription à la droite dans les Deux-Sèvres (suivie peu à peu du passage du reste du département à gauche avec la défaite de Dominique Paillé en 2007), jusqu’à 2004 et la prise de la région à la gauche... puis tout son travail en tant que présidente de Région... Ça me ferait mal. Je ne me reconnais pas dans cette mentalité de désigner comme étranger celui qui vient du département, de la région d’à côté.
Ségolène Royal "pas d'ici" ? On croit rêver
"Les meilleurs géographes ont observé que La Rochelle était dans la région dirigée par Ségolène Royal", disait même hier Guillaume Bachelay, proche de Laurent Fabius, peu suspect de Ségolénisme.
Pour l’anecdote, mes parents, français, sont allés enseigner au Maroc pendant une dizaine d’années durant la coopération, dans les années 70. Quand ils sont rentrés en France, ils se sentaient plus étrangers qu’au Maroc. En France, quand on arrive d’ailleurs, on n’est "pas d’ici", on est "l’étranger". Au Maroc, quand on y revient 30 ans après en disant qu’on y a enseigné, on est "marocain".
Et ici, on est en train de débattre pour savoir si Ségolène Royal, présidente de Région depuis 8 ans et implantée dans cette région depuis 25 ans, est une étrangère ou non à La Rochelle, préfecture de Charente-Maritime.
Non, ce n'est pas possible, je ne peux pas accepter ce genre de valeurs portées en étendard. On aura tout eu contre Ségolène Royal pendant cette campagne. Les mensonges, les propos dégradants, les accusations de corruption, le copinage avec la droite... Dont acte. J'espère"
que le PS s'en souviendra. Moi, oui."
Le Président de la République, la Première Secrétaire du PS, Le Maire de Poitiers, Marie Noelle Linemann, Hamon, Roux, Marisol Touraine, même le Maire de Paris qui prône l'unité....la quasi totalité des dirigeants du PS à l'exception notable de Lionel Jospin demandent à Falorni de se retirer, mais ce transfuge, sur son petit nuage reste sur ses positions. Il ne se retirera pas.
Des soutiens à Ségolène ROYAL affluent de toute la France.
Mais peu importe il restera.
Mais TOUT LE MONDE DOIT SAVOIR QUE DESORMAIS IL REPRESENTE LA DROITE SARKOZISTE...LES ELECTEIURS DE LA PREMIERE CISCONSCRIPTION DE LA ROCHELLE DOIVENT Y REFLECHIR: S'ILS VOTENT FALORNI ILS APPORTENT UN SUFFRAGE A L'UMPFN.
FALORNI EST UN HOMME DE DROITE.
Le moment est venu d'une mobilisation massive POUR SEGOLENE ROYAL ET CONTRE LA DROITE. La mobilisation est importante sur facebook. TOUS AVEC SEGOLENE ROYAL POUR QU'ELLE SOIT DEPUTEE DE LA ROCHELLE EN 2012.
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