Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 09:03

photo-afp_355967_536x355p.jpg  

Après l'échec programmé par son clan de Ségolène Royal à la Rochelle, les larmes de crocodile versées par ceux là même qui avaient oeuvré pour qu'elle chute, les paroles mièvres de ceux qui se disaient ses amis après avoir organisé sa défaite aux primaires beaucoup la disaient morte politiquemant.Ils se trompaient lourdement.
Aujourd'hui Ségolène Royal est toujours une Femme debout.

Avec l'intelligence et l'intuition qui la caractérisent, après avoir pansé sa plaie, Ségolène Royal s'est recentrée sur sa région avec une incroyable énergie, luttant contre le chômage, sauvant des entreprises, préparant l'industrie de demain avec des succès significatifs, faisant des économies sans augmenter les impôts.

 

Préservant son indépendance et sa liberté de parole elle a refusé tous les postes si prestigieux soient ils, mais éteignoirs qu'on lui proposait, le poste de Présidente de Région étant une fonction à temps plein, faisant entendre sa grande voix qui porte et donnant des conseils publics au couple exécutif pour être utile à son pays..., affirmant qu'elle ne demandait rien et faisant savoir qu'un poste de Ministre ne l'intéressait pas car elle ne pourrrait plus dire ce qu'elle pense...Jusqu'à ce que on la nomme Vice Présidente de la Banque Publique D'investissement où elle a été élue par les régions, au nom de la parité, disent les mauvaises langues, mais nommée par le Président de la République qui a dû s'arracher les cheveux pour finir par lui trouver un poste qui lui convienne.

 

On imagine les nominations un casse-tête pour tout président de la république : comment récompenser, satisfaire, apprivoiser neutraliser tout le monde, enfin tous ceux qui ont compté dans la course à l'Élysée ou de longues années de carrière politique et tous ceux qui, à défaut d'être partenaires, deviendraient adversaires ? A tous ces dilemmes, s'en ajoute un supplémentaire pour le « président normal ». François Hollande se devait de régler un cas à part, le cas de Ségolène Royal, au surplus la mère de ses quatre enfants et, difficulté supplémentaire, objet de toutes les jalousies de la vipère de l'Elysée, son actuelle compagne... Pour l'instant, c'est chose faite. 

Ségolène Royal et François Hollande, le 15 mai 2012 à l'Hôtel de Ville de Paris (capture d'écran: LCI)

 

Par un décret du 18 février, Ségolène Royal a été nommé membre du conseil d’administration de la Banque publique d’investissement., puis Vive-Présidente,  Et la Banque Publique d'Investissement, ce n'est pas rien.

 

C'est d'abord le bébé de Ségolène Royal qui en a porté l'idée à tour de bras pendant la campagne présidentielle de 2007, sous le désastreux quinquennat de Sarkozy, pendant la campagne des primaires socialistes, qui en a fait une des conditions de son soutien à François Hollande pour le deuxième tour des primaires, et qui l'avait préfigurée dans la Région  Poitou Charente, la considérant comme un instrument indispensable pour soutenir et développer les PME innovantes, et essentiellement dans le secteur du développement durable et de l'énergie verte,créateurs d'emplois  et vecteurs de la sortie de crise, car l'industrie de demain passe par le développement durable.

 

C'est surtout un outil d’intervention de l’Etat dans le financement des entreprises pour la relance de l’économie.


Mercredi 20 février, sur France Inter, Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des dépôts et, à ce titre, président de la BPI, a annoncé qu’il proposerait, ce jeudi, lors du conseil d’administration qui doit se tenir à Dijon, que la présidente de la région Poitou-Charentes devienne vice-présidente et porte-parole de l’institution. « Compte tenu de ses capacités en termes de communication, elle pourra jouer un rôle important en tant que porte-parole de la BPI », a estimé l’ancien ministre des Affaires européennes.

 

La Banque Publique d'Investissement est donc un poste stratégique qui peut mener un rôle crucial dans la mise en place de la transition énergétique et de la nouvelle politique économique voulue et décidée par le Président de la République.

Un très intéressant article pose la question suivante:Est-ce la fin du feuilleton Ségolène Royal ?

"François Hollande a-t-il enfin réglé le cas de l’ex-ministre, ex-candidate du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2007, son ex- tout court et la mère de ses quatre enfants ? Après avoir perdu un siège de député, le « Perchoir » de l’Assemblée nationale et l’hôtel de Lassay sur un coup de « tweet-falgar » de sa rivale, la Première dame, Valérie Trierweiler, après avoir refusé de garder les sceaux au ministère de la Justice place Vendôme, la vice-présidence de la BPI peut, à première vue, sembler bien maigre, à peine une sinécure, un hochet, un privilège…


Comme il a montré savoir si bien le faire au cours de ses neuf mois à l’Élysée, François Hollande a-t-il, une fois encore, acheté la paix dans l’espoir de profiter d’un peu de tranquillité ?

 

C’est une manière un peu triviale d’évoquer une nomination politique à un poste qui pourrait se révéler déterminant dans la relance tant attendue de l’économie française, certes. C’est une manière un tantinet désobligeante d’évoquer un personnage politique de premier plan et, surtout, une fonction – la vice-présidence et le porte-parolat de la BPI – qui pourrait se révéler déterminante dans la recherche de la croissance. Certes.

Vice-présidente ès-qualité ?

Dans tous les cas, elle est pleinement dans son domaine de compétence et son action à la tête d’un exécutif régional – que l’on se réjouisse ou non des priorités qu’elle y a fixées, de son mode de gouvernance ou des résultats obtenus – lui confère sur les questions de développement économique, de soutien aux entreprises, d’innovation une certaine légitimité.

 

En ce qui concerne son rôle de porte-parole, on peut imaginer que sa notoriété, sa popularité aussi ne peuvent que servir la cause d’une institution dont la création fait l’objet d’un consensus, ou presque.

 

Ceci dit – incise -, Jean-Pierre Jouyet à parler d’un conseil d’administration paritaire. Dans ces conditions, on peut sans doute regretter que la seconde vice-présidence revienne au président de la région Ile-de-France, un autre socialiste, Jean-Paul Huchon. Si François Hollande n’est pas adepte de l’ « ouverture », une institution censée devenir un partenaire essentiel des collectivités territoriales et des entreprises aurait sans doute gagné quitte à avoir un exécutif politique que celui-ci soit davantage représentatif de la diversité partisane. Mais revenons à Ségolène

Ségolène Royal, le retour ?

Sans attendre, Ségolène Royal a commenté, mercredi 20 février, sa prochaine nomination. Elle a choisi Twitter et un message d’une très grande modestie :

 

Modestie, contrition… Des registres sur lesquels au cours des derniers mois et des dernières années, Ségolène Royal a excellé - avec ou sans larmes dans les yeux. En public et devant les caméras de télévision, en particulier.

Mais, peut-être, souhaitait-elle également désamorcer les commentaires désobligeants, forcément désobligeants : sa nomination serait soit un moyen pour François Hollande d’acheter la paix – on entend déjà les lazzis et quolibets relevant de la vie privée des différents intéressés -, soit – et ce n’est pas incompatible -, soit une humiliation de plus pour celle tombée de bien haut depuis que se sont évanouis ses rêves élyséens…

 

En réalité, cette nomination permet aussi à Ségolène de s’affirmer sur un terrain - l’économie, le développement économique - sur lequel les Français ne lui reconnaissent pas une expertise particulière malgré le travail considérable reconnu en Europe et dans le Monde qu'elle a accompli dans sa région.

 

Pour eux,   Ségolène, c’est plutôt la famille, les enfants, l’ « ordre juste ». Elle élargit ainsi sa palette comme elle l’avait fait, après 2007, sur les questions internationales, en accédant à la vice-présidence de l’Internationale socialiste et en acquérant ainsi une solide notoriété dans de nombreux pays étrangers. Voilà qui pourrait être utile si, un jour, plus en avant dans le quinquennat, le ministère de l’Economie et des finances ou celui des Affaires étrangères venaient à se libérer et que François Hollande songe à elle…

La stratégie, les recours

François Hollande a sans doute plein de défauts mais il a su démontrer depuis le 6 mai – et sans doute aussi durant la campagne présidentielle – un certain talent pour le casting. A regarder de près les nominations, tant à la tête des ministères que dans les fonctions prestigieuses de l’Etat, on constate qu’il ne s’est contenté de choisir des amis, des « camarades », il a choisi des amis proches et des « camarades » utiles.


En ce début de mandat, il a placé chacun là où il ou elle le servirait  au mieux, le servir lui, ses intérêts. Mais, mieux encore, à bien y regarder, il donne l’impression – plus encore que ses prédécesseurs – d’avoir en tête le casting suivant, un ou plusieurs scénarios, lorsque sera venu le temps de donner un second souffle au quinquennat.

 

Et c’est peut-être là le cœur du deal, si deal il y a, entre Ségolène Royal et François Hollande. L’un comme l’autre a appris, de première main, ce que signifie « Laisser du temps au temps ».

 

Donner le temps au temps au temps disait François Mitterrand...

 

DONC SEGOLENE EST TOUJOURS LA ET BIEN LA....DANS LES CIRCONSTANCES ACTUELLES ELLE A RAISON DE NE PAS VOULOIR RENTRER DANS UN GOUVERNEMENT OU ELLE NE POURRAIT MENER SA LIGNE POLITIQUE ET N'AURAIT D' AUTRE SOLUTION QUE DE SE TAIRE...COMME LE DISAIT CHEVENEMENT QUAND ON EST MINISTRE ON DEMISSIONNE OU ON FERME SA GUEULE...DELPHINE BATO NE L'A PAS COMPRIS ET A PAYE SA FRANCHISE D'UN PRIX LOURD.

 

DONC POUR SEGOLENE TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS ET A LA BANQUE PUBLIQUE D'INVESTISSEMENT ELLE EST UTILE A SON PAYS CE QUI EST SON DESIR LE PLUS PROFOND.

Partager cet article
Repost0

commentaires