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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 12:23

 La Mère Parizot s'est félicitée de l'annonce du pacte de confiance dont l'objectif est de doper l'investissement. Et on la comprend. Mais la Mère Parizot est insatiable. Elle n'en n'a jamais assez et maintenant c'est le code du travail qu'elle s'acharne à vouloir détruire.

 

Quoi qu'elle s'en défende elle est la Reine du Chantage et elle fera tout pour faire plier le gouvernement. Malheureusement lorsque tout le monde se focalise sur la tragi comédie que nous offre l'UMP ou sur l'action de trublions à Notre Dame des Landes, on laisse échapper beaucoup de choses et notamment le combat mené par les syndicats dans la dure négociation qu'ils ont avec le MEDEF.

 

Le moment est pourtant venu de se mobiliser, de mobiliser l'opinion française pour les soutenir, faire reculer la mère Parizot et inciter le gouvernement à ne pas lui passer toutes ses fantaisies destructrices.

Négociations sur l'emploi : ultimatum du Medef sur la flexibilité
Flexibilité, mot que persistent à refuser  les Ministres Sapin et Moscovici lui préférant celui d'adaptabilité. Mais il faut savoir ce qu'il y a derrière les mots.
Laurence Parisot le 20 novembre 202 à Paris
Laurence Parisot le 20 novembre 202 à Paris (Photo Eric Piermont. AFP)

Dans le sillage de la dégradation de la note française par Moody's, Laurence Parisot met gouvernement et syndicats sous pression, appelant à des réformes «profondes et décisives».Les menaces de la troisième agence de noitation ne fera que la conforter dans son combat et l'installer dans un chantage permanent dont elle espère qu'il lui permettra de grapiller un à un les droits des salariés français, de démolir au maximum le modèle Français, de faire des salariés les esclaves du vingt et unième siècle.

LOes négociations entre partenaires sociaux sont dures et bloquent sur la flexibilité.

Certes, comme ne cesse de le dire Ségolène Royal, il faut une France d'Entrepreneurs.

Certes on   a bessoin des entreprises pour créer des emplois et pour cette raison il ne faut rien négliger qui les incite à investir, embaucher, innover.

Mais pas au prix de la destruction recherchée du code du travail, pas sans un respect des salariés, pas sans un respect de leurs droit. Ils sont une composante essentielle de la marche de l'entreprise et doivent être traîtés avec dignité et respect. Ils ne sont pas des robots. Ce sont des hommes et des femmes qui doivent pouvoir vivre décemment, avec des salaires  suffisants, des conditions de travail correctes et ils doivent cesser d'être une variable d'ajustement. 

Ce n'est malheureusement pas l'avis de Madame Parizot.

La mine est sombre, le ton est grave. Et très revendicatif. Bien servie par la dégradation de la note française par l'agence Moody's, Laurence Parisot a exhorté gouvernement et syndicats à plus de concessions vis-à-vis des entreprises.

 

«Nous sommes dans une guerre économique avec un genou à terre, a estimé la présidente du Medef lors de sa conférence de presse mensuelle, ce mardi matin. J'appelle à l'unité au service de notre économie.»

 

Ce n'est évidemment pas ce que nous souhaitons: " L'écon oimie au service de l'homme, la finance au service de l'économie." Pour Parizot c'est exactement l'inverse.


 

Deux semaines après l'annonce par Jean-Marc Ayrault d'un train de mesures en faveur de la compétitivité, la «patronne des patrons» a fait connaître ses exigences vis-à-vis du principal dispositif, le crédit d’impôts sur les sociétés d’un montant total de 20 milliards d’euros. Mécanisme «intéressant», juge-t-elle, à condition que les entreprises y aient accès dès 2013, et non 2014. Le contraire serait une «terrible déception» pour le patronat, a prévenu Laurence Parisot.

Bercy cogite

Deuxième exigence patronale : l'accès à ce crédit d'impôt ne devrait être soumis à aucune condition pour les entreprises, notamment en termes de création d'emplois. Enfin, la somme remboursée étant fonction du nombre de salariés payés entre une fois et 2,5 fois le Smic, le Medef demande que les différents niveaux de salaires compris dans cette fourchette soient pondérés au même niveau.


ET LA NOUS NE SOMMES PAS DU TOUT D'ACCORD. POUR NOUS C'EST UN EURO DEPENSE DOIT ETRE UN EURO UTILE. DONC IL FAUT DES CONTRE PARTIES ET UN CONTROLE QUE LES SUBVENTIONS ACCORDEES SONT EFFECTIVEMENT UTILISEES POUR L'INVESTISSEMENT, L'INNOVATION, LA RECHERCHE ET LES EMPLOIS.


Du côté de Bercy, «rien n'est encore tranché», indiquait lundi à Libération un proche de Pierre Moscovici. Un démarrage partiel de la mesure en 2013 est cependant envisagé, selon des modalités encore à préciser. L'idée d'une modulation du crédit selon les niveaux de salaire ne serait pas abandonnée. Quant aux contreparties attendues des entreprises, le ministre de l'Economie a cité lundi «le civisme fiscal, l'évolution de la gouvernance des entreprises et des grands progrès sur le marché du travail avec souplesse et sécurité», mais pas des créations d'emplois. 


Restera, une fois les arbitrages connus, à les faire accepter à la majorité parlementaire. Celle-ci devrait se montrer plus exigeante que le gouvernement vis-à-vis des entreprises, notamment quant aux contreparties demandées à celles-ci. 

 

OU EST PASSE LE DONNANT SI CHER AU PREMIER MINISTRE? OU SONT LES CONTREPARTIES?

Ultimatum sur la flexibilité

Autre gros dossier du moment, sur lequel Laurence Parisot a également haussé le ton : les négociations sur l'emploi.

 

Patronat et syndicats ont jusqu'à la fin de l'année pour trouver un accord alliant «flexibilité» pour les employeurs et meilleure sécurisation des parcours professionnels pour les salariés. Une discussion mal engagée, et dont il faudra voir comment les acteurs réagissent à la mise en demeure de la présidente du Medef. 

«Nous ne signerons pas d’accord si, du côté des organisations syndicales, il n’y a pas une acceptation des principes que nous mettons derrière la notion de flexibilité, a en effet prévenu Laurence Parisot. Nous ne pouvons plus le cacher derrière d'autres mots, comme "adaptabilité" ou "souplesse". Il faut "détabouïser" la flexibilité.»

 

Laurence Parisot a notamment réclamé un plafonnement des dommages et intérêts pour les TPE et PME attaquées devant les prud'hommes, ou encore la facilitation des licenciements économiques. 

La présidente du Medef a par ailleurs promis que ce «deuxième chapitre» du dossier compétitivité «ne serait pas le dernier». «La situation nous oblige à avancer à grandes enjambées vers des réformes profondes et décisives» a-t-elle estimé. Augure d'un quinquennat très sportif sur le plan social.

 

LE MOINS QU'ON PUISSE DIRE C'EST QUE LA NEGOCIATION EST MAL ENGAGEE.


 

 

SECURISATION DE L'EMPLOI

 

 

Sécurisation de l’emploi: les divisions à l'intérieur des syndicats ne facilitent pas un accord.
Des rapports de force sur lesquels le gouvernement a peu de prise, c'est-à-dire les divisions au sein même des différents appareils syndicaux, peuvent faire capoter « le compromis historique » dont rêve François Hollande. État des lieux.
A priori,c'est là que l'on retrouve l'une des lignes de fracture.... Mais les esprits peuvent évoluer durant la négociation.
*La CGC est prête à échanger un raccourcissement de la procédure, contre une meilleure information en amont et un droit de regard accru sur la gestion de l'entreprise des institutions représentatives du personnel.
*Force Ouvrière milite pour un retour à une sorte de contrôle administratif des licenciements , avec possibilité de suspendre un plan social si l'entreprise n'a pas rempli ses obligations. En revanche, dans la situation inverse, si le plan est validé, alors les salariés ne disposeraient plus de recours pour le contester.
*La CFDT est sensiblement sur la même longueur d'onde. Elle aussi prévoit une homologation de la procédure par l'administration du travail. Si cette procédure est validée, l'entreprise est protégée du contentieux juridique mais elle devra prévoir pour les salariés licenciés des "indemnités transactionnelles, qui s'ajoutent aux indemnités légales, en contrepartie du renoncement des salariés à une procédure en justice". L'accord pourrait prévoir que ces indemnités supplémentaires soient individualisées en fonction de la distance à l'emploi des salariés (par exemple, un salarié qui n'a reçu aucune formation pendant X années devrait toucher une indemnité plus importante).
*La CGT, elle, fait davantage confiance au juge pour bloquer une procédure de licenciement. Elle demande ainsi que soit créé un droit de recours suspensif des représentants du personnel sur les décisions importantes concernant l'emploi.
Selon certains observateurs les négociations ont peu de chances d'aboutir. Le gouvernement prendrait alors ses responsabilités. Une loi serait votée, ce que craint particulièrement Madame Parizot...Il serait temps que nous fassions entendre notre voix sur Facebook, que nous signifions à Madame Parizot que nous ne sommes pas prets à accepter ses conditions, à abandonner le modèle Français, à subir ce que subissent les salariés grecs ou espagnols. Il faut vendre très chèrement nos concessions.
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