TOUJOURS PLUS HAUT DANS LES SONDAGES

La cote du Président de la République ne cesse de s'effondrer. Il est aujourd'hui tombé à 19% d'opinions favorables. Du jamais vu.

François Hollande paye un lourd tribu dans l'électorat féminin à la brutalité de sa rupture avec son ex compagne. Il paye surtout  son échec à inverser la courbe du chômage. Il paye également sa lâcheté qui l'a conduit à repousser sinon abandonner la loi sur la famille, car là, et c'est inquiétant pour lui, c'est le coeur de son électorat, l'électorat de gauche qui le lâche.

La réalité est cruelle pour lui, car les copains de la promotion Voltaire qui se sont vu confier les postes les plus importants baissent également...tandis que les femmes du gouvernement se portent bien. Mais ce qui est le plus réjouissant c'est que Ségolène Royal voit son étoile remonter, toujours plus haut dans les sondages, comme le démontre l'étude de l'Institut CSA qui ne la testait pas avant ce mois. Et  voilà qu' elle se trouve à la troisième position chez sympathisants de gauche.

"Elle fait une entre remarquée dans le baromètre CSA pour « Les Echos » et Radio Classique. Ségolène Royal qui n’était pas testée jusque-là obtient ce mois-ci 40 % d’opinions favorables chez les Français. Et surtout, avec 61 % d’image positives chez les sympathisants de gauche, elle se classe en troisième position, derrière Martine Aubry (76 %) et Christiane Taubira (64 %) et à égalité avec Manuel Valls. La présidente de Poitou-Charentes est en revanche largement rejetée par les sympathisants de droite (69 % d’images négatives). A peine moins que Martine Aubry (75 % d’images négatives).

« Une prime au retrait de la scène nationale »

Il y a dans la popularité à gauche des deux femmes « une prime au retrait de la scène nationale », reconnaît Yves-Marie Cann, directeur en charge de l’opinion chez CSA : « Elles ne sont pas touchées par le mécontentement à l’égard du gouvernement ». Mais, selon le sondeur, leurs assises ne sont pas anecdotique pour autant : « Dans la perspective d’un remaniement, ce sont deux personnalités sur lesquelles il est difficile de faire l’impasse », assure-t-il. Mais tellement de paramètres entrent en compte dans la constitution des équipes gouvernementales..."

Il est remarquable de constater que Ségolène Royal  est désormais à égalité avec Manuel Valls, le chouchou des Français.Elle est largement rejetée par la droite, ce qui n'est pas grave dans la mesure où la droite ne votera jamais pour elle...Tous les espoirs lui sont désormais permis même si je persiste à penser que ce serait une erreur de rentrer au gouvernement car elle serait soumises aux foucades de François Hollande, perdrait sa liberté de parole et aurait, cette fois, beaucoup de mal à remonter la pente.

On peut aussi remarquer que les femmes du gouvernement se portent très bien...Les meilleurs ministres du gouvernement, elles font peu de bruit mais un très bon travail.

Dominique Bertinotti qui a préparé un excellent projet de loi sur la famille dont les dispositions sont largement plébiscitées par l'opinion...Najat Vallaud Belkacem qui se bat comme un beau diable pour l'égalité des femmes et des hommes, Nicole Brick qui est sur tous les fronts dans sa lutte contre le chômage, pour aider les PME notamment à l'exportation. Marie-sol Tourraine a le rôle ingrat de rééquilibrer les comptes sociaux....

Il est évident que si le PS et son premier secrétaire de l'époque qu'il est inutile de nommer, n'avaient pas tout fait pour que Ségolène ne soit pas élue, en 2007, la France ne serait pas dans l'état lamentable où l'a laissée Sarkozy avec en prime une droite pure et dure et des trublions qui s'avouent national socialistes....

Espérons que ce ne sera que partie remise...car nous payons en plus aujourd'hui l'inexpérience des deux têtes de l'exécutif. La bonne volonté ne suffit pas. Ils ont désormais l'ardente nécessité de réussir et avec 19% d'opinions favorables et un manque de confiance total , à un moment où il faudrait une mobilisation générale  des Français pour la réussite économique de la France et sortir du marasme, ce sera dur de dur.